Le directeur général de l’Office national interprofessionnel des légumes et viandes (ONILEV), Mohamed Kherroubi, a confirmé que le ministère de l’Agriculture avait pris toutes les mesures nécessaires pour fournir toutes les viandes blanche et rouge, nécessaires et même des légumes et des fruits à des prix abordables pour tous les citoyens pour le mois sacré du Ramadhan.
Par Farid Haddouche
Dans un entretien qu’il a accordé à la radio nationale, M. Kherroubi a expliqué que ce processus est précédé de dispositifs de coordination et d’études entre les secteurs concernés, notamment, le ministère de l’Agriculture, pour contrôler les différents produits agricoles qui seront disponibles sur le marché, ainsi que l’établissement de points de vente pour approvisionner les citoyens à des prix compétitifs, directement auprès des investisseurs agricoles. Il a ajouté que le pays dispose de grandes quantités de produits agricoles qui les rendent aptes au marché et de bonne qualité, grâce aux efforts des agriculteurs et des installations gouvernementales qui leur ont permis de déplacer et de commercialiser des produits à des prix inférieurs au prix de référence, malgré l’épidémie du Corona. Dans le même contexte, le porte-parole a souligné que la hausse des prix de la pomme de terre est circonstancielle, car celle-ci est venue après les mauvaises conditions climatiques de la région d’El Oued, ainsi que d’autres zones productrices de pomme de terre, mais l’office a pompé des quantités de pommes de terre stockées depuis janvier dernier, afin de contrôler les prix pour qu’ils ne dépassent pas les 60 dinars le kilogramme. Dans le même contexte, Kherroubi a révélé que la production de pommes de terre a connu un développement remarquable, atteignant les 50 millions de quintaux par an, grâce à l’augmentation des surfaces plantées à 130 000 hectares. Quant aux viandes blanches, Kherroubi a déclaré: «Leur production dépasse les 5 millions de quintaux par mois, et l’office a stocké des quantités importantes pour assurer l’approvisionnement des citoyens sur une base régulière pendant le mois du Ramadan. Les prix varient entre 360 et 370 dinars le kilogramme, et la raison de l’augmentation de ces prix revient aux tarifs élevés du maïs sur les marchés mondiaux, récemment». Kherroubi a également assuré que des actions sont en cours pour combler le déficit en viande rouge, par l’importation des vaches, afin d’assurer l’approvisionnement du marché tout au long du mois sacré et de garantir des prix quelque peu stables. L’Algérie produit plus de 5,3 millions de tonnes de viande rouge, constituées ainsi de 60% d’ovins de la production nationale totale de cette viande, alors que les bovins représentent 30 %, et le reste, soit 10 %, est attribué à la viande de chèvre et de chameau.
F. H.