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Développement rural : Le pari de l’initiative locale

Par Eco Times
10 décembre 2024
Dans Actualité
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Développement rural : Le pari de l’initiative locale

Les efforts que l’Algérie déploie pour la croissance du secteur de l’agriculture se concentrent principalement sur l’agriculture professionnelle à travers ses différentes filières. Les pouvoirs publics y ont développé les mécanismes de soutien de l’État, de la mobilisation des crédits, de l’extension des superficies agricoles par la mise en valeur de niveau périmètres par l’extension des périmètres irrigués, etc. La sécurité alimentaire des populations est, depuis quelques années, au centre des préoccupations de l’État. Le contexte, en effet, se complique à l’échelle du monde, aussi bien pour des raisons de géostratégie (zones de conflits armés, guerres commerciales,..) que de changements climatiques ; les deux facteurs exigeant plus d’ingéniosité et de créativité pour assurer un minimum d’autonomie en matière d’alimentation.

Par Amar Naït Messaoud

Outre l’agriculture professionnelle, l’intérêt de l’État s’est porté d’une manière importante au cours de ces deux dernières décennies, sur l’agriculture de montagne et des zones « marginales ».

Elles sont qualifiées de « marginales » en regard de l’absence ou du déficit d’un certains nombre des facteurs qui font garder à l’agriculture et à l’élevage leur caractère traditionnel.

Ces facteurs sont nombreux, à commencer par les reliefs difficiles, accidentés, jusqu’à la rareté des infrastructures hydrauliques, en passant par l’érosion des sols, le morcellement excessif de la propriété, l’absence, très souvent, des actes de propriété, l’indivision de cette dernière, la non adhésion des petits agriculteurs aux Chambres d’agriculture de wilaya, la rareté de la contraction d’une police d’assurance pour les biens et les personnes, l’indigence du cadre de vie dans certaines bourgades (électricité domestique, éclairage public, éloignement de certaines infrastructures sanitaires et scolaires,..).

Le déficit en qualité et en volume du cadre de vie est en train d’être rattrapé progressivement dans le programme des « zones d’ombre.

La mise en œuvre de la politique agricole- dédiée à l’agriculture professionnelle à travers ses différentes filières de production végétale et animale, d’une part, et au développement des zones rurales déshéritées, d’autres part- a hérité des difficultés des anciennes orientations du pays en matière de politique de développement, comme elle a tiré les leçons des erreurs et des inconséquences qui ont grevé le secteur dans ce qu’il a de plus précieux, à savoir sa ressource humaine, une ancienne paysannerie sans terre qui est en train d’évoluer dans un contexte des plus complexes face aux nouveaux défis qui s’expriment en termes de sécurité alimentaire pour le pays.

Depuis la nationalisation des terres agricoles héritées des anciennes fermes coloniales, jusqu’à la nouvelle loi de 2010 portant sur le remembrement des exploitations agricoles (concessions de 40 ans pour les terres du domaine privé de l’État), une multitude d’expériences ont été menées par les pouvoirs publics afin d’asseoir la formule ‘’idéale’’ d’organisation des unités agricoles.

En 2011, une instruction du ministère de l’Agriculture tendant à «élargir la base productive» de l’agriculture est venue pour inciter les propriétaires de terres en friche ou abandonnées à les travailler moyennant des crédits bonifiés à concurrence de 1 million de dinars l’hectare.

Un passif de déficit d’attractivité

Le constat établi il y a quelques années sur la main-d’œuvre agricole fait état du vieillissement de celle-ci et de la préférence des jeunes pour le secteur du tertiaire (services).

Si l’intérêt pour l’activité agricole a décru d’une manière aussi manifeste, c’est que d’autres créneaux se sont montrés plus attractifs dans une économie où l’informel dispose encore d’une part importante en matière d’activité commerciale et en volume financier.

Dans une large mesure, le socle de l’économie pétro-gazière avait joué un rôle déterminant dans une équation qui défie le bon sens supposé devoir régir la rationalité économique. Il faut reconnaître que, jusqu’à il y a trois ans, la diversification économique, génératrice de recettes en devises, était plus une profession de foi qu’une stratégie mûrement établie.

Les esquisses qui se dessinent pour les exportations hors hydrocarbures, si la cadence et les mécanismes actuels sont renforcés, font profiler des recettes de dix milliards de dollars dans une année ou deux ans.

Dans le cas de l’activité agricole et des activités connexes relevant du monde rural, leur base sociale ont longtemps peiné à se stabiliser.

Le phénomène de l’exode rural et les déplacements en masse dictés par des raisons d’insécurité pendant les années 1990 ont davantage éloigné une population naturellement agricole et rurale de sa terre et de ses repères.

Un mouvement de retour vers les bourgades et villages d’origine a été enregistré au cours de ces dernières années, suite aux difficultés d’emploi dans les villes et surtout grâce aux incitations de l’État tendant à repeupler les campagnes.

Ces incitations ont pris plusieurs formes : investissements publics basés sur les infrastructures et équipement (routes, écoles, électrification, AEP, assainissement, centres de santé,…) pour réhabiliter les zones rurales et soutiens aux ménages, via les projets de proximité de développement rural, dans des activités diversifiées (arboriculture, apiculture, aviculture, aménagement de sources, élevage ovin et bovin, artisanat,…), en plus des programmes d’habitat rural.

Les vertus d’un diagnostic socio-participatif

Le bilan de tels projets reste à établir, à travers des études universitaires, particulièrement sur le plan de l’impact sur l’accélération du mouvement de retour des populations vers leurs foyers d’origine et sur le plan de l’amélioration des conditions de vie et des revenus.

Au cours de la mise en œuvre de ces projets où l’État, avec ses différentes représentations, intervient massivement sur le terrain, des questions légitimes et rationnelles n’ont pas manqué de surgir dans l’esprit des agents de développement (cadres agronomes et forestiers, agents techniques, autorités locales, représentants d’associations,…).

Il s’agit de la conduite à tenir avec les populations rurales et de la typologie de relation qu’il y a lieu d’entretenir pour espérer réussir la mise en œuvre des projets sur le terrain.

La problématique qui se pose dans ce milieu spécifique est celle de la communication entre les intervenants institutionnels et techniques (administration, bureaux d’étude, techniciens, bailleurs de fonds) avec les paysans et les agriculteurs de façon à mieux appréhender les enjeux de ce milieu spécifique et, par conséquent, imaginer les solutions les plus appropriées aux problèmes diagnostiqués conjointement avec les concernés dans une dynamique de participation active.

L’espace rural algérien, déstructuré par la colonisation et marginalisé par une conception du développement centré, au cours des années 1970, sur l’industrie industrialisante et la croissance des villes, a fait l’objet de plusieurs études de vocation sociologique, économique ou simplement administrative (à l’exemple des recensements de la population et de l’habitat).

Pierre Bourdieu, Djilali Sari, Ahmed Henni, M’hamed Boukhobza, Nadir Marouf, et d’autres spécialistes ont abordé, chacun selon les règles qu’il s’est fixées, des aspects particuliers du monde rural relatifs à l’histoire, à l’économie, à la propriété foncière, à la dépossession et au milieu physique.

Cependant, jusqu’à un passé récent, la vision économique a prédominé de façon hégémonique sur l’ensemble du discours produit sur un espace géographique pourtant réputé pour sa complexité.

C’est un espace où viennent s’imbriquer les éléments liés à l’histoire, au milieu physique, au mode d’appropriation de l’espace et aux représentations individuelles et collectives.

La nouvelle recherche en sciences sociales établit la nécessité de renouveler radicalement l’approche du milieu humain évoluant dans les espaces ruraux.

Cette nouvelle approche s’adosse de plus en plus aujourd’hui sur la participation des ruraux eux-mêmes à la définition de leur destin ; participation à la conception des projets de développement, à leur mise en œuvre et à leur évaluation.

Participation : le maître-mot

Après la décennie noire, faite d’insécurité mais aussi de politique d’ajustement structurel dicté à l’Algérie par le FMI, Omar Benbekhti, professeur de sociologie à l’Université d’Oran, fait valoir la nécessité d’intégrer les habitants du monde rural à l’élaboration des projets les concernant sur le terrain et d’assurer leur participation effective dans leur mise en œuvre.

Il écrit dans son livre « La stratégie sociale du développement rural- introduction aux méthodes de l’approche participative » (éditions Dar El Gharb-2004) : « La dégradation croissante de l’environnement et la pauvreté grandissante des populations incitent cependant les gouvernants à reconnaître certains échecs de leurs politiques et des programmes d’ajustement structurel sur le développement rural. Toutefois, les décideurs politiques ne sont pas les seuls responsables du décalage. Car, faute de produire et d’élaborer des techniques sociales permettant d’organiser la participation, faute de savoir-faire pour la prendre en charge sur le terrain, faute de politiques de communication et de formation, la participation risque de ne rester qu’une idéologie à la mode (…) Les programmes financés doivent intégrer les variables sociales et culturelles. Les moyens financiers ne sont pas forcément la clé de tous les programmes de développement. La durabilité du développement dé- pend de la viabilité de l’infrastructure sociale ».

A. N. M.

Tags: AlgérieDéveloppement ruralinitiative locale
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