Les pertes sont énormes tant en vies humaines qu’en biens matériels. La Kabylie qui vit encore au rythme des incendies qui ont ravagé plusieurs villages, et des opérations d’aides aux sinistrés, ne perd pas de vue qu’après avoir guérit les plaies encore béantes de pertes de plusieurs familles complétement décimées et de proches engloutis par cette catastrophe, se prépare à reprendre la vie normale. Celle-ci passe inexorablement par la reconstruction. N’ayant pas encore de bilans exhaustifs des dégâts occasionnés, l’Etat s’est montré prêt à prendre en charge les indemnisations des personnes touchées. Toutefois, et vu l’ampleur de la catastrophe, la société civile ne perd pas de vue la nécessité de s’engager pour apporter son aide et assistance.
En effet, des appels sont lancés ici et là, tant par des activistes, des personnalités locales ou encore des associations de la diaspora pour collecter de l’argent qui permettra de participer à cette œuvre de reconstruction.
L’autre problème à prendre en charge urgemment est celui des familles, et particulièrement des enfants traumatisés, lesquels nécessitent une prise en charge psychologique. Les services compétents ayant déjà pris les mesures nécessaires pour leur prise en charge, mais il reste que les besoins sont énormes, d’où des appels pour la mise en place de structures spécialisées qui seront chargées de suivre ce dossier.
Ce sont là les différents aspects que devra prendre à l’avenir l’opération de solidarité et de prise en charge des sinistrés.
N. K.