Il y a quelques mois seulement, Toufik Kestali, directeur général de l’Institut technique de cultures maraîchères et industrielles (ITCMI), estimait que «malgré le niveau de production appréciable qui dépasse actuellement les 5 millions de tonnes par an, les quantités devraient augmenter davantage afin de répondre à la demande locale qui devrait accroître dans les dix prochaines années, en raison de la croissance démographique».
Le même responsable a souligné, par ailleurs, la nécessité de sensibiliser les agriculteurs de la filière sur l’intérêt de développer la culture intensive pour optimiser les rendements à moindre coût en utilisant l’irrigation goutte à goutte et les techniques de fertilisation. «Ces techniques de production sont les plus appropriées par rapport à notre climat, contrairement à la culture extensive qui nécessite la mobilisation d’importantes surfaces agricoles, des intrants et des ressources hydriques plus conséquentes.», notait-il.
En effet, il est relevé qu’actuellement, le coût de production à l’hectare se situe entre 800 milles DA et 1,2 million de DA pour une production évaluée en moyenne, à 35 tonnes. Et pour optimiser le rendement, «il est impératif de suivre l’itinéraire technique de la production depuis le choix des variétés jusqu’à la récolte, en passant par le choix des fertilisants, la préparation des sols, les techniques d’irrigation et la protection phytosanitaire», a-t-il recommandé.
E. T. / APS