Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a assuré jeudi 19 novembre, que l’Algérie se procurera le vaccin anti-Covid-19 qui remplira toutes les conditions « indépendamment de son prix ».
Dans une déclaration à la presse, en marge d’une rencontre à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens (13 novembre), M. Benbouzid a précisé que l’Algérie « n’importera aucun vaccin dont l’innocuité et l’efficacité ne sont pas assurées dans le pays producteur, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune ».
Le premier responsable du secteur a, dans ce cadre, indiqué avoir reçu les ambassadeurs et les responsables des laboratoires des pays producteurs du vaccin contre la Covid-19 afin d’étudier les modalités d’importation de ce vaccin qui sera soumis aux recommandations du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus « indépendamment de son prix », car, a-t-il dit, « protéger la santé des citoyens n’a pas de prix ».
De son côté, le ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière, Ismail Mesbah, a fait savoir que le Comité scientifique avait défini une stratégie nationale sur l’utilisation du vaccin une fois importé et les catégories devant être vaccinées.
Concernant les chiffres des infections annoncées quotidiennement, le ministre a précisé que la hausse du nombre de cas enregistrés était due à « la rentrée sociale et scolaire et au non respect par certaines catégories sociales des mesures préventives, considérant que cette « situation est répandue à travers le monde et ne se limite à l’Algérie ».
Il a insisté sur l’impératif de « l’application stricte » de ces mesures qui demeurent « l’unique moyen » pour freiner la propagation du virus, particulièrement le port du masque.
Pour ce qui est des personnes contaminées soumises au scanner à défaut d’analyses PCR qui ne sont pas incluses dans les résultats annoncés quotidiennement, M. Bnebouzid a expliqué le PCR demeure « le meilleur moyen pour le dépistage du virus, vu qu’il s’agit d’une méthode basée sur la multiplication sélective de séquences ADN, alors que le scanner ne donne pas des résultats fiables à 100% ».
S’agissant de la pression qui pèse sur certains hôpitaux du pays, notamment pour ce qui est du nombre de lits, le ministre a annoncé « la mobilisation d’équipes et de commissions au niveau du ministère qui examinent quotidiennement la situation pour assurer une bonne gestion », révélant «la préparation de dispositifs d’hôpitaux mobiles, en cas de nécessité ».
N. B/APS