Les effets de la Covid se font toujours sentir à Tizi-Ouzou, plus d’un an après l’apparition de la pandémie. Les effets de cette maladie sont apparents autant chez la population que le personnel soignant en particulier.
Selon des sources sanitaires locales «le principal impact psychologique à ce jour est un taux élevé de stress ou d’anxiété, et un suivi et une prise en charge continus sont indispensables afin de prévenir des comportements à risque»,
Une prise en charge qui permettra aussi, poursuit-elle, de «mieux comprendre la vulnérabilité des soignants à la souffrance psychologique afin de renforcer les stratégies de prévention primaire et la formation aux enjeux psychologiques des soins, de la relation, et de la gestion des situations de crise sanitaire
Chez les travailleurs de la santé, le risque d’infection était plus élevé que celui de la population générale à certaines périodes de l’évolution de la pandémie, ont rappelé ces sources sanitaires expliquant que «les personnels médicaux ont été confrontés à de nouveaux modes de vie, tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel». Les caractéristiques de cette pandémie, notamment la rapidité de transmission, les connaissances incertaines, sa sévérité et les cas de morts parmi les soignants, ont alourdi l’impact psychique potentiel sur les professionnels de santé.
Ces caractéristiques, conjuguées au «manque de moyens matériels et organisationnels, l’absence de traitement spécifique de l’infection, ont favorisé un vécu d’impuissance et d’inefficacité personnelle», soulignent ce soruces, relevant également que «le manque de compréhension et de connaissances sur le virus favorise le vécu d’imprévisibilité difficile pour tout soignant».
K.L.