Le Gouvernement a décidé au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, de reconduire les mesures du dispositif actuel de protection et de prévention. Il a également été décidé l’institution d’un pass vaccinal, déjà mis en œuvre pour l’accès aux stades et salles des fêtes, comme condition d’entrée et de sortie du territoire national. Des mesure qui apparemment, portent leurs fruits, puisque à la date du 4 mars dernier, on a enregistré seulement 56 nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19), 54 guérisons et 4 décès. Ainsi, si ce n‘est pas encore la fin de la pandémie, l‘optimisme est de riveur au vu de ses chiffres. Une vision que partage le Dr. Akhamouk, membre du Comité scientifique chargé du suivi et de l’évolution de l’épidémie Covid-19.
Par Réda Hadi
Selon, le Dr Akhamouk, en effet, la durée d’une pandémie dans l’histoire est toujours de deux ans ou deux ans et demi, et c’est ce qui se passe, actuellement, avec le Coronavirus.
Celui-ci a exprimé son optimisme quant à la fin prochaine de la pandémie, et espère que cette vague est la dernière que nous subissons. Les faibles cas de contaminations augurent-ils, ainsi une fin proche de la crise sanitaire ?
Pour le Dr. Akhamouk, Il ne fait aucun doute que la fin soit proche, et précise que les nouveaux variants de Coronavirus sont devenus non menaçants et la suspension des cours pendant 3 semaines a contribué, significativement et qualitativement, à briser la vague, à faire baisser les contaminations et à contrôler l’épidémie, au mieux.
De nombreux spécialistes estiment, aussi, que la gestion de l‘épidémie a été efficace et que nous nous en sommes bien tirés.
Le Docteur Yahiaoui Adelwahab, médecin assermenté, estime que si les chiffres sont rassurants, il ne faut pas, pour autant, baisser la garde : «Nous sommes à un moment critique, et la reprise, si l ‘on n’y prend garde est probable. Il y a un paramètre que l‘on ne doit pas oublier, c‘est la vaccination. En effet, à défaut d’avoir une immunité collective que nous n‘avons pas encore, la vaccination reste le seul rempart contre les formes sévères», et de continuer : «Actuellement, tout en espérant que ça dure, on respire mieux, voire soulagés. Cependant, il ne faut pas baisser la garde. Côté logistique, on est prêts, mais sans excès de zèle, car on ne sait pas ce que le virus réservera, car le coronavirus n’a pas encore révélé tous ses secrets». Ce pourquoi, il insiste sur le fait qu’il faut rester vigilant.
Pour le médecin, «actuellement, on est au-delà de nos attentes, cependant, on ne connaît pas encore ce que le nouveau virus nous réserve en matière de virulence. On peut avoir des complications en matière d’hémorragies ou d’AVC ! On n’en sait rien… Même si l’on a acquis un grand professionnalisme en matière de lutte contre le virus, il ne faut pas oublier qu’il n’a pas encore livré tous ses secrets, d’où la nécessité de faire preuve de prudence».
Selon le docteur Akhamouk, scientifiquement, on peut parler d’une cinquième vague, mais ce ne sera ni dangereux ni difficile. «Nous allons vivre plusieurs semaines de stabilité», a-t-il précisé, à nos confrères. Maintenant, nous allons coexister avec le Coronavirus qui va devenir un virus saisonnier normal, explique-t-il. «Nous le traitons avec la vaccination, qui doit continuer et ne pas s’arrêter». La campagne de vaccination se poursuivra pour obtenir plus d’immunité jusqu’à la fin de l’année au moins, en particulier, pour les catégories vulnérables et malades, selon le Dr. Akhamouk.
«Je ne pense pas que nous ayons atteint l’immunité collective, c’est une erreur, le virus a perdu de sa force», a indiqué, Illias Akhamouk, qui a précisé que l’immunité naturelle ne peut pas résister à la mutation. Il n’y a aucune étude scientifique pour l’affirmer ».
R. H.







