Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a souligné hier que les relations entre l’Algérie et l’Italie reposent sur «une réalité tangible», marquée par un commerce dynamique et des projets d’investissement d’envergure.
Lors d’une conférence de presse, le chef de la diplomatie a affirmé que «le commerce entre l’Algérie et l’Italie occupe la première place parmi nos échanges avec les pays européens. Lorsqu’on parle d’investissement et d’énergie, nous évoquons des accords stratégiques qui reflètent la solidité de ce partenariat».
Parmi les projets emblématiques, M. Attaf a cité les grands chantiers liés aux infrastructures énergétiques, les hydrocarbures, ainsi que les réseaux de fibre optique et le gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie, considéré comme un axe essentiel de l’approvisionnement de l’Europe méridionale.
«Nos relations avec l’Italie sont stratégiques. Parmi toutes les coopérations existantes, c’est sans doute la plus concrète, car elle est orientée vers des projets précis et mesurables. Cela rend notre coopération solide, bénéfique et durable», a-t-il déclaré, qualifiant ce partenariat de «relation modèle» pour l’Algérie.
Par ailleurs, le ministre a insisté sur l’importance de construire une coopération «solide et bénéfique», capable de répondre aux priorités économiques des deux pays et de s’inscrire dans une logique gagnant-gagnant, notamment dans des secteurs structurants tels que l’énergie, les infrastructures numériques et la transition énergétique.
Dans le domaine de la diplomatie, le ministre des AE a démenti l’information selon laquelle l’État du Mali aurait déposé une plainte auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) contre l’Algérie.
Le ministre a affirmé qu’il n’y a «aucune saisine» de la CIJ et que si cette dernière avait été saisie, elle aurait informé l’Algérie.
A.R.







