Les opérateurs algériens et maliens content intensifier leurs échanges commerciaux dans différents domaines dont l’exportation des médicaments génériques vers ce pays voisin, a indiqué, à Alger, le co-président du Conseil d’affaire algéro-malien, Abdelwahab Ziani.
«Nous avons un grand potentiel pour exporter vers le Mali surtout dans le domaine du médicament», a-t-il assuré lors de la première session du Conseil d’affaires algéro-malien, organisée au siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), en partenariat avec la Chambres de commerce et d’industrie malienne.
M. Ziani a recommandé, dans ce cadre, de lever toutes les entraves et obstacles recensés par les opérateurs lors des échanges commerciaux bilatéraux.
Pour M. Ziani, la présence d’entreprises algériennes au Mali «augmente de plus en plus», notamment dans les segments de la recherche pétrolière, l’électroménager, l’agroalimentaire et l’électronique.
L’Ambassadeur d’Algérie à Bamako, Boualem Chebihi, a souligné, lors de sa participation par vidéoconférence, que cette session permettra de consolider les relations économiques et commerciales entre l’Algérie et le Mali, notamment après l’entrée en vigueur, en janvier dernier, de la zone continentale africaine de libre échange (ZLECAF).
Elle permettra surtout de rapprocher les points de vue des opérateurs économiques des deux pays sur les éventuels échanges des marchandises et des services.
Pour l’ambassadeur, l’Algérie «est déterminée à surmonter les obstacles qui entravent les opérations commerciales entre les deux pays» et elle «accorde une importance majeure aux relations bilatérales économiques».
Dans le cadre de cette dynamique, l’objectif principal est de permettre aux opérateurs économiques d’unir leurs efforts afin de booster les relations économiques et commerciales à l’image des relations politiques, insiste le diplomate.
De son coté, l’ambassadeur du Mali à Alger, Mahamane Amadou, a déclaré que le volume des échanges entre le Mali et l’Algérie est essentiellement tiré des médicaments, des produits électroniques, des produits agricoles et des matériaux de construction.
Pour lui, «le volume des échanges entre les deux pays, estimé à quelques millions de dollars, est très en deçà du potentiel commercial qu’offre chaque pays».
N. B.