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Le ministère de l’Education recrute : 69 000 postes à pourvoir !

Le ministère de l’Education recrute : 69 000 postes à pourvoir !

Le ministère de l’Education recrute : 69 000 postes à pourvoir !

Une bonne nouvelle pour les diplômés universitaires en chômage notamment. Un concours national de recrutement sera organisé incessamment par le ministère de l’Éducation nationale, conformément aux exigences de la Fonction publique. En effet, pas moins de 45 000 postes budgétaires sont à pourvoir pour l’encadrement pédagogique dans les trois paliers (primaire, moyen et secondaire) et 24 000 autres administratifs.

Par Akrem R.

En tout, ce sont 69 000 emplois qui seront créés dans le secteur de l’Éducation. Une opération d’envergure qui s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère pour répondre aux besoins du système éducatif et, surtout, combler les besoins croissants du secteur et consolider les réformes pédagogiques engagées pour la rentrée scolaire 2025-2026, dira d’emblée le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Sadaoui, en marge du coup d’envoi officiel de l’année scolaire 2025-2026.

S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue à l’école primaire Flissi-Essghir à Mohammadia, M. Sadaoui a précisé que «le secteur de l’Éducation nationale organisera prochainement un concours pour le recrutement de 45 000 enseignants, ouvert aux titulaires de diplômes directement liés aux spécialités dont le secteur a besoin», ajoutant que «le concours portera également sur 24 000 postes administratifs».

Un recrutement massif et stratégique

Pour le ministre, ce recrutement massif et stratégique répond à une évaluation précise des besoins en encadrement, tenant compte à la fois de l’augmentation continue du nombre d’élèves, de l’ouverture de nouveaux établissements scolaires et des départs à la retraite enregistrés ces dernières années.

«Ce concours n’est pas un chiffre symbolique, mais une réponse concrète aux besoins réels de notre école. Chaque poste correspond à un besoin identifié sur le terrain», a-t-il affirmé.

Le concours est ouvert aux diplômés universitaires (licence, master et autres) dans les disciplines enseignées au primaire, moyen et secondaire (mathématiques, sciences, langues, histoire-géographie, éducation artistique et physique, entre autres).

Le ministre a précisé que les enseignants contractuels en poste auront également l’opportunité de participer. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit d’une voie vers la stabilisation professionnelle et la titularisation dans la Fonction publique.

Il a rappelé, devant les représentants de la presse nationale, l’intégration des enseignants contractuels, dont le nombre dépasse 82 000, dans des postes permanents, une mesure qui «contribuera à la stabilité du secteur», soulignant que cette intégration s’est basée sur leur expérience pratique en classe.

Un dispositif transparent et encadré

Le ministre a insisté sur la transparence qui encadrera le concours. Les épreuves écrites seront standardisées et porteront à la fois sur les connaissances disciplinaires et sur la pédagogie. Un suivi numérique sera mis en place pour garantir l’anonymat des copies et informer les candidats en temps réel de l’évolution de leurs dossiers.

«Notre objectif est d’offrir aux candidats une opportunité juste et équitable d’accéder à la fonction publique, tout en répondant à l’urgence de renforcer l’encadrement dans nos établissements», a souligné le ministre.

Ce recrutement massif s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation du système éducatif. Le ministère entend ainsi améliorer le taux d’encadrement pédagogique, avec l’objectif de ramener la moyenne nationale à un enseignant pour 28 élèves au primaire, tout en veillant à mieux couvrir les zones rurales et les nouvelles cités scolaires.

Au-delà de l’aspect quantitatif, cette opération répond à une exigence qualitative : disposer d’enseignants qualifiés et capables d’accompagner les réformes pédagogiques, notamment l’intégration des outils numériques et le renforcement de l’enseignement des langues étrangères.

«L’école algérienne est un pilier de la République. Ce concours est un investissement dans notre jeunesse, dans notre avenir et dans les valeurs de la nation», a souligné le ministre.

Les modalités pratiques – calendrier du concours, conditions d’inscription, répartition des postes par wilaya et par discipline – seront publiées officiellement dans les prochains jours sur le site du ministère de l’Éducation nationale.

Défis et perspectives

Abordant d’autres aspects liés à la rentrée scolaire, M. Sadaoui a reconnu l’existence de certaines insuffisances : «Il y a des manques par endroits, mais nous avons mis en place une stratégie pour les surmonter. Nous œuvrerons à les combler avec la ferme volonté de bâtir un avenir meilleur pour notre pays, grâce au travail collectif, qui est notre stratégie pour atteindre les objectifs du secteur.»

Sadaoui a tenu à rassurer élèves et parents quant à la disponibilité des manuels scolaires. Il a précisé que l’Office national des publications scolaires a signé des contrats avec des librairies privées sur l’ensemble du territoire, afin d’assurer la distribution des livres au même tarif que dans les écoles, en plus de l’ouverture de points de vente rapprochant l’ouvrage des citoyens, toujours à son prix de référence.

Quant aux structures scolaires, le ministre a rappelé que le secteur avait réceptionné 464 nouveaux établissements scolaires, tandis que le programme de réalisation prévoit 600 extensions de classes, 196 CEM et 70 lycées, qui seront lancés et réceptionnés progressivement.

Avec la réception de ces nouvelles infrastructures, le nombre des écoles est porté à plus de 21 000, suivi par l’enseignement moyen avec plus de 6 000 établissements, puis l’enseignement secondaire avec plus de 2 800 lycées.

Il a également rassuré, à cette occasion, les élèves et leurs parents quant à «la disponibilité du manuel scolaire», soulignant que « l’Office national des publications scolaires (ONPS) a conclu des contrats avec des librairies privées à l’échelle nationale pour assurer la disponibilité du manuel au même prix pratiqué dans les établissements scolaires, tout en ouvrant des points de vente afin de rapprocher le livre des citoyens et de le proposer au prix de référence».

Par ailleurs, et afin de renforcer l’esprit de compétition scientifique au sein des établissements scolaires, M. Sadaoui a renouvelé son appel aux enseignants et aux parents à assurer aux élèves l’espace nécessaire pour exprimer leur créativité et participer aux concours y afférents, notamment le Concours national de l’innovation scolaire, réaffirmant l’engagement de son secteur à accompagner cette catégorie de jeunes talents.

Pour sa part, le directeur de l’enseignement primaire au ministère de l’Éducation nationale, Mohamed Daifallah, a annoncé que l’allocation de scolarité, fixée à 5 000 dinars, a été versée avant le 31 juillet, conformément à la décision du Président de la République.

Il a également évoqué la campagne nationale initiée par le ministère de l’Éducation, en collaboration avec plusieurs associations, pour collecter et distribuer des cartables et des manuels scolaires au profit des familles à revenus limités.

Concernant les services scolaires, M. Daifallah a précisé que la restauration est assurée dans plus de 17 000 établissements du cycle primaire. Près de 3 000 collèges disposent d’un régime de demi-pension, tandis qu’environ 2 000 lycées bénéficient de structures similaires.

Par ailleurs, le transport scolaire a été renforcé grâce à des bus supplémentaires ou par la location de moyens de transport, conformément aux orientations du Président de la République.

Pour rappel, 12 millions d’élèves des trois cycles d’enseignement (primaire, moyen et secondaire) ont regagné, aujourd’hui, les bancs de l’école, à travers 30 000 établissements scolaires, à l’échelle nationale.

A.R.

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