Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a adressé, dimanche, 31 octobre, un message à l’occasion de la célébration du 67ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954.
«Le 1er novembre réinsuffle en nous, encore une fois, la fidélité aux martyrs et l’honneur d’appartenir à cette terre bénie, libre et debout. », lança-t-il, d’emblée, avant d’ajouter que « la portée de Novembre ne devait se réduire à des manifestations monotones. » Pour Tebboune : « Gratifiée par Allah, l’Algérie a pu, grâce à la foi et la détermination de chouhada, de détruire la France coloniale.»
Tebboune tient à impliquer les institutions en charge de l’Histoire de l’Algérie, « à élaborer des programmes thématiques, fixés et archivés, par le recours au digital, facilitant ainsi, le travail aux chercheurs et créateurs. »
L’objectif étant, poursuit-il, de « mettre en avant la réalité des durs combats et des lourds sacrifices, à la hauteur de la Révolution de Novembre 1954. »
Le 1er Novembre, devra faire l’objet, selon le Président Tebboune, de « réalisations innovantes, qui viendront s’ajouter aux rares œuvres dans cinématographiques, télévisuelles et radiophoniques, littéraires et artistiques qui n’ont reflété que l’infime partie de l’Histoire algérienne. »
La célébration du 1er Novembre fut une occasion pour rappeler que «depuis moins de deux ans, les constantes de l’Etat étaient au bord de l’effondrement. », dont le sauvetage a été à l’actif du « Hirak béni qui a ébloui le monde, œuvre d’un vaillant peuple, ayant eu pour base, le référent novembriste et le serment des chouahada. »
Tebboune, liera, notamment, le sort de l’Algérie à l’édification des institutions en rappelant le rendez-vous électoral du 27 novembre, pour les élections des Assemblées populaires communales (APC) et de wilayas (APW). Il sera, à cette occasion, « affirmée la volonté de protéger la liberté du choix souverain des citoyens et de lutter contre l’argent et d’influence décrédibilisant le processus électoral. »
Enfin, Tebboune rappellera « la création de nouvelles instances dictées par les mutations sociales. » et « le rythme soutenu du Gouvernement dans le cadre de la relance économique et la prise en charge des préoccupations citoyennes. »
Zoheir Zaid