Multi Projets Investissements (MPI), a lancé, hier, lundi, la caravane nationale «un jeune, une idée», à partir de l’Hôtel Sofitel d’Alger, et qui touchera 18 wilayas, dans une première étape.
Par Zoheir Zaid
«Un jeune, une idée», a été initiée avec la collaboration de la Confédération algérienne du patronat citoyen (Capc) et l’Union nationale des entrepreneurs publics (Unep), et sous la tutelle de 5 ministères: l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, la Formation et l’Enseignement professionnels, la Jeunesse et les Sports, la Numérisation et les Statistiques, et le ministère délégué auprès du Premier ministère chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up.
Outre les start-ups algériennes présentes, l’évènement a vu la participation de celles venues du Mozambique Niger et Burundi.
Au programme, il y a eu les interventions du Groupe algérien des acteurs du numérique (Gaan), du Groupe Gepec, de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), et de la Société algérienne des assurances (Saa).
Deux communications ont été, également, au menu de la rencontre: «Projection: les décisions présidentielles les plus importantes concernant le soutien et l’entrepreneuriat des jeunes en Algérie», et «l’état d’esprit d’un entrepreneur».
La rencontre a permis la mise en relation entre start-ups algériennes et étrangères, avec les représentants du volet institutionnel.
Ils ont déclaré:
Kamel Souig, rédacteur en chef à Canal Algérie et membre actif au sein du Gaan
«On dit souvent que la nature a horreur du vide. Ce qui fait que ce genre d’initiatives est extrêmement important, car ça permet de découvrir les talents des jeunes et de leur redonner confiance dans l’écosystème entrepreneurial, à travers l’accompagnement et la formation et, surtout, une dotation en moyens nécessaires pour concrétiser leurs projets»
Tadjeddine Bachir, président du Gaan:
«Commençons tout d’abord par un chiffre: la Caisse nationale des retraites est déficitaire de 700 milliards de DA. La seule solution pour y remédier est de promouvoir l’entrepreneuriat, car le nombre d’entreprises par habitant en Algérie, demeure très bas. Donc, pour concrétiser cette promotion, il faut intégrer des modules »comment entreprendre », »comment aller vers l’entreprenariat » dans les cursus scolaire et universitaire, et cette caravane, à travers l’organisation de conférences, de concours et de cycles de formation, est une bonne chose.»
Karim Benaissa, manager de Iceflix, un groupe médiatique (site et chaine Web) et organisateur d’évènements culturels:
«Cet évènement nous a permis de découvrir des talents, dont l’impact sur l’économie algérienne sera énorme, d’ici 5 ans, si jamais leurs innovations sont prises en considération. Par ailleurs, je lance un appel à tous les jeunes Algériens d’aller vers l’avant et de prospecter les possibilités d’investir et de se développer, en allant à la rencontre de l’information dans le but de contribuer au développement local.»
Z. Z.