Le prix du blé a affiché son meilleur résultat depuis décembre 2014, lors de la séance de vendredi à Chicago.
Le prix du boisseau de la céréale a été propulsé par des inquiétudes sur l’état des cultures un peu partout à travers le monde, particulièrement dans la région de la mer Noire et dans le sud des États-Unis, où la sécheresse se fait sentir. C’est aussi le cas dans certaines régions de l’Amérique du Sud, dont l’Argentine.
En plus des conditions sèches qui prévalent aujourd’hui, les prévisions tablent sur du temps sec pour à court et à moyen termes. Dans ses prévisions des tendance hivernales, l’agence météo des États-Unis, la National Oceanic and Atmospheric Association, voit peu de répit dans la sécheresse qui prévaut depuis des mois dans le Sud-Ouest du pays d’ici l’an prochain, ce qui augure mal pour le blé d’hiver.
Le USDA a indiqué des ventes hebdomadaires, qui ont totalisé 599 700 tonnes pour 2020-2021. Les ventes étaient dans le haut de la fourchette des prévisions, en plus d’être à un sommet en sept semaines. Un dollar américain plus faible semble avoir soutenu la vente du blé à l’étranger.
Le maïs a maintenu une partie de ses gains de la semaine. Des ventes de 128 000 tonnes de maïs devraient être envoyées vers le Mexique. Les marchés tablent, d’ailleurs, sur d’autres ventes vers la Chine, ce qui a permis au maïs de s’afficher à son niveau le plus haut en 14 mois.
Un total de 391 150 tonnes de soya a été commandé par des acheteurs inconnus. Le soya a, cependant, affiché un léger recul pour la semaine.