La wilaya de Boumerdès a entamé une opération de déstockage de près de 4800 tonnes de pommes de terre d’arrière-saison, dans le but de réguler les prix de ce tubercule sur les marchés, a-t-on appris, dimanche, de la Direction locale des services agricoles (DSA).
« La DSA, en coordination avec des opérateurs privés, a entamé le déstockage de près de 4800 tonnes de pommes de terre », a indiqué, à l’APS, la cheffe du service de l’organisation de la production et de l’appui technique, Boussoussa Yamina.
L’opération, entamée le 3 mars dernier et ciblant les marchés de Boumerdès et nombre de marchés des wilayas voisines, « s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme sectoriel de régulation des produits agricoles de large consommation pour éviter la pénurie, l’instabilité des prix et la spéculation », a-t-elle ajouté.
La responsable a fait part du déstockage, à ce jour, de près de 3000 tonnes de pommes de terre d’arrière-saison qui était stockée dans des chambres froides relevant d’un opérateur public.
« Nous procéderons au stockage de la pomme de terre de saison après l’achèvement des opérations de déstockage actuellement en cours », a-t-elle informé, en outre.
Les quantités de pommes de terre déstockées sont quotidiennement injectées au niveau des marchés, où elles sont proposées à la vente à des prix de gros allant de 50 à 70 DA/ kg, en fonction de la demande, mais surtout dans le but d’éviter la pénurie, de maintenir le pouvoir d’achat et de stabiliser des prix.
A noter, également, que la DSA de Boumerdès a mis au point un autre programme visant l’injection sur les marchés de près de 3000 tonnes d’ail sec stocké auprès de cinq (5) opérateurs privés. Cette opération, qui se poursuivra jusqu’à juin prochain, a déjà permis le déstockage de plus de 2200 tonnes d’ail depuis le 1er janvier à ce jour, selon la même source.
Un autre programme prévoit l’injection sur les marchés de près de 5700 tonnes d’oignons secs stockés auprès de huit (8) opérateurs, dont l’opération de déstockage, entamée le 1er janvier 2025, a permis la commercialisation, à ce jour, de près de 3900 tonnes, selon Mme Boussoussa.
R. N.
