Reconnue pour être pôle électronique important, les dernières directives de l’exécutif locale sont fermes en ce qui concerne l’appui à l’investissement productif et la lutte contre la bureaucratie. Soit, une politique résolument engagée à faire prévaloir les compétences locales, dans le cadre d’une approche économique et non pas bureaucratique ou administrative. Le meilleur exemple de cette nouvelle approche est la zone industrielle de Mechta-Fatima, catalyseur de richesses, d’emploi et de valeur ajoutée.
Par Kheir Eddine Lyes
Les premiers signes de cette approche se sont déjà traduits sur le terrain par 6 concessions annulées et la récupération de plus de 1O hectares. Afin d’offrir un lot de terrain à tout investissement, sans distinction de secteur ou de créneau. L’enjeu étant de créer des emplois, de la valeur ajouté.
Pour l’exécutif local, il faut être déterminé dans un cadre conceptuel, à dépasser les fragilités structurelles du tissu industriel, lutter contre la bureaucratie et relancer l’investissement sur une trajectoire positive favorisant l’innovation.
Et comme priorité, le pôle industriel de Mechta-Fatima dans la commune d’El-Hammadia avec déjà, une enveloppe financière de 2OO milliards de centimes pour l’achèvement de son aménagement, est un point essentiel pour concrétiser cette politique.
Ce virage économique intelligent pour promouvoir la zone industrielle de Mechta-Fatima, semble être une démarche «disruptive», annoncée par le nouveau wali de la capitale des Bibans pour un parc industriel qui accuse beaucoup de retard quant à sa finalisation et son aménagement, et ce, depuis presque deux décennies.
Il s’agit en fait, d’un pôle intégré qui se fonde sur des industries lourdes basées sur les filières de la pétrochimie, l’agro-alimentaire, les matériaux de construction, les industries électroniques, les technologies de l’information et de la communication, l’industrie automobile et l’industrie pharmaceutique.
Le pôle industriel en question, s’étend sur une superficie de 4OO hectares extensibles à 600 autres. Déjà, plus de 21O opérateurs sont sur place pour la réalisation de leurs projets. Mechta-Fatima vient, ainsi, suppléer le déficit en foncier industriel d’autant que l’ancienne zone industrielle de Bordj-Bou-Arreridj qui compte plus de 2OO unités, est saturée.
La promotion de ce pôle industriel sera encouragée, et accompagnée de politique d’appui à l’innovation, la promotion de nouvelles technologies.
A terme, cette nouvelle zone permettra donc la création de plus de 16 000 emplois dont 12 000 emplois permanents, le transfert de technologie et la diversification de l’économie de la wilaya.
K. E. L.