C’est, semble-t-il, le bout du tunnel pour le dossier de l’Industrie automobile. Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a, en effet, assuré, jeudi soir devant les députés, que le dossier de l’importation et construction automobile parviendra bientôt à son épilogue.
Par Akrem R.
En effet, les négociations sont à un stade très avancées et seront finalisées courant novembre prochain, a-t-il annoncé, affirmant que «cette fois nous sommes sur la bonne voie».
C’est un engagement de la part du gouvernement qui veut clore un dossier qui a fait couler beaucoup d’encre. Plusieurs échéanciers et dates avaient été fixés par le ministère de l’Industrie en charge de ce dossier «épineux» et tant attendu par les Algériens. Depuis la décision du président Tebboune de mettre fin au système SKD et CKD, qualifié d’importation «déguisée» et même d’«arnaque», le marché de l’automobile algérien a sombré dans une profonde crise.
L’acquisition d’une voiture est devenue un rêve inaccessible. Cette pénurie sur le marché a fait flamber les prix, même des véhicules d’occasion. Actuellement, la loi n’interdit pas l’acquisition d’une voiture neuve de l’étranger, mais les procédures et le paiement des taxes rendent cette opération très difficile et même impossible pour les couches moyenne de la société. La solution à cette situation passe, inéluctablement, par l’implantation d’une véritable industrie locale avec des taux d’intégration acceptables et bénéfiques pour toutes les parties.
«Des procédures doivent être prises (confidentialité des dossiers et des mesures). Plusieurs opérateurs internationaux veulent accéder au marché algérien, mais chacun pose ses conditions. Notre seule et unique condition est d’assoir une industrie automobile en Algérie avec toutes les conditions requises, normes et intrants, afin de permettre l’établissement d’une sous-traitance industrielle», souligne Benabderahmane, qui répondait aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur la Déclaration de politique générale du Gouvernement.
Et d’ajouter: «Le Gouvernement est sur le point de finaliser l’élaboration d’une nouvelle stratégie visant à trouver des solutions radicales au dossier de l’automobile, en vue de prendre en charge les dysfonctionnements enregistrés dans cette filière importante, ayant conduit à la saignée des ressources nationales en devises sans véritable impact sur le développement de cette filière».
Pour illustrer ses propos, le Premier ministre a rappelé les chiffres «astronomiques» enregistrés en 2012 et 2013, où la facture d’importation des véhicules avait atteint, respectivement 7,6 et 7,3 mds USD, en sus de 5,7 mds USD en 2014. Le Gouvernement a dû, par conséquent, «prendre toutes les précautions pour éviter que ce scénario se répète», indique-t-il.
Le Premier ministre a affirmé que l’orientation vers la construction automobile «s’appuie, essentiellement, sur l’encouragement des constructeurs automobiles mondiaux à investir dans le pays à la faveur des nouveaux avantages et des incitations contenus dans la nouvelle loi sur l’investissement» à même de «drainer des marques mondiales de renom dans ce domaine».
Les exigences de l’Algérie
En contrepartie des multiples avantages dont profiteront les constructeurs étrangers, le gouvernement veillera à «l’augmentation concrète» du taux d’intégration locale dans les véhicules fabriqués en Algérie, en tant que condition sine qua non aux constructeurs étrangers qui seront tenus d’associer la sous-traitance locale dans l’opération de fabrication.
En somme, l’ambition de l’Algérie est de parvenir au développement d’une véritable industrie automobile capable de répondre au besoin du marché local, estimé à 250 000 voitures/an, et d’aller conquérir des parts à l’international. D’ailleurs, ce dernier objectif est l’une des exigences des autorités aux constructeurs désirant s’installer en Algérie.
Les investisseurs potentiels dans ce segment d’activité devront garantir un taux d’intégration minimal de 40%, pour que le véhicule puisse être éligible à l’exportation. « Le taux d’intégration exigé sera atteint, progressivement, dans un délai de quatre ans » avait précisé le directeur général du développement industriel au ministère de l’Industrie, Ahmed Zaid-Salem. Il avait ajouté que l’Algérie a intégré dans ses négociations, des critères afférents à la technologie automobile, « pour que l’investissement ne soit pas figé dans des modèles précis pendant 50 ans jusqu’à ce qu’ils ne se vendent plus. Les véhicules doivent être exportables, avec les normes et la conformité internationales ».
Aïmene Benabderrahmane devant l’APN : « L’importation sauvage, c’est fini ! »
Le premier ministre Aïmene Benabderrahmane a dit, devant les élus du peuple, que l’Etat ne tolérera plus quiconque oserait toucher aux vivres des Algériens ou se livrer à la contrebande avec pour visées, créer un climat de confusion et amener l’Etat à un retour vers l’importation sauvage.
Il a averti que la conséquence sera lourde avant d’enchaîner: « L’Etat frappera d’une main de fer toute tentative de retourner à l’importation sauvage ». Le Premier ministre a fait état de l’impossible retour à « l’importation criminelle » et aux « conteneurs vides » pratiqués durant la période précédente, où «on a vu des centaines de conteneurs contenant des pierres et des déchets importés à des centaines de millions de dollars».
A une question sur la politique de maitrise des importations, Benabderrahmane a indiqué que la politique de commerce extérieur adoptée par le gouvernement visait à « rationnaliser les importations et non pas à les freiner comme relayé par certaines parties ».
Et de préciser que « le gouvernement tend à travers cette politique à préserver le produit national en vue d’avoir un tissu industriel et agricole développé en soutien à une économie nationale forte assurant à notre pays sa sécurité nationale dans son sens global ». Il citera à titre d’exemple que le montant des importations a atteint, jusqu’en août dernier, 26,5 milliards USD, contre 24,6 milliards USD durant la même période de 2021, ce qui « confirme que l’Etat n’a jamais freiné l’importation» mais « le gouvernement se devait de mettre en place un mécanisme de suivi afin que la politique d’importation soit conforme à l’intérêt de l’économie nationale ».
4 ANS AUQUNE VOITURE N’EST IMPORTER ,QUAND LE PARQUET NATIONAL EST VIDE LES VEHICULES S,EST DEGRADER MANQUE DES DETACHER ET DES VEHICULES DE CARCASSE SE VEND AUX PRIX DES NEUFS MAINTENANT ILS DECIDENT D’AUTHORIZER D’IMPORTER ET A ASAVOIR QUAND PEUT ETRE D’ICI D’UN AN OU PLUS ET COMBIEN SA COUTE ? SAUF SUR QUI ONT 200MILLION ET PLUS DE DA. DANS UN PAYS DEVELOPER ET DEMOCRATE UNE VOITURE SE VAUT RIEN CE QUI HABIT EN VILLE OU A LA COMPAGNE TOUT LE MONDE A UNE
EN ALGERIE LA PLUPART QUI POSSEDENT UN VEHICULE SONT EN VILLE ET UNE PERSONE VEUT SE DEPLACER IL VA SUR UN ANE OU UNE BETE ET NOUS SOME EN 2022..QUI A INTERROGER CE PRESIDENT PENDANT 4 ANS A CE SUJET QUE LES CITOYENS SONT DESESPERER,FATIGUER? AUQUN .DES LOIS,DES DECRETS DES DISCOURSTOUT EST FAIT ET AU TERREN RIEN NI VOITURES NI DE L’HILE A TABLE NI FARINE,NI SMIDE,NI LAIT EN DIRAIT TOPHANE FRAPPE CE PAYS DEPUIS SON INDEPENDANDANCE .GRAND DIEU RECOMPENSE TOUT CE QUI A FAIT DU MAL ET LE MALHEUR DE CE PEUPLE PENDANT 60 ANS