Skikda ou l’antique Rusicade est la perle de l’Est et l’une des stations balnéaires les plus scintillantes de la Méditerranée. Une ville tentaculaire qui tire sa réputation de son terminal pétrolier et son complexe pétrochimique, mais c’est aussi une région touristique par excellence. Connue, essentiellement pour ses plages, plus de 6 millions de visiteurs ont été comptabilisés l’année dernière sur 140 km de côtes. Les familles venues de Batna, d’Oum El-Bouaghi, de Sétif et surtout de Constantine, préfèrent organiser des journées de baignade. Pourtant, depuis quelques temps, et peut être à cause de la pandémie, une destination inattendue attire de plus en plus de touristes nationaux.
Par Réda Hadi
Le confinement aidant, les «skikdis», se sont découvert une nouvelle destination pour se reposer et apprécier la nature. En effet, Skikda est l’une des régions les plus pluvieuses d’Algérie. De nombreux barrages y ont donc été construits pour stocker d’importantes quantités d’eau, destinées à l’approvisionnement de la population en cet aliment vital, à l’irrigation des zones agricoles et aux usines.
Aussi, une étude prometteuse liée à l’investissement dans le domaine de l’aquaculture est en cours dans la région. Parmi ces barrages, certains datent de l’époque coloniale et d’autres ont été nouvellement réalisés et portent les noms des zones dans lesquelles ils sont situés, à savoir, les barrages de Zerdazas, de Kenitra, de Zit El Anba et de Beni Zid (ex-Loulouj).
En plus de l’importance économique de ces barrages, ils sont aussi, une destination touristique par excellence étant donné qu’il s’agit de vastes étendues d’eau qui englobent des forêts et des buissons dans les zones rurales, créant un tableau unique en son genre.
De nombreuses initiatives ont été adoptées pour mener des activités sportives, culturelles et éducatives afin de promouvoir le tourisme dans ces zones. Par ailleurs, le tourisme de montagne dans la wilaya de Skikda s’est généralisé récemment, surtout en cette période de pandémie. De nombreuses personnes, par peur d’être contaminées au Coronavirus, optent pour la montagne pour se divertir, que ce soit individuellement, en famille ou dans le cadre d’activités collectives organisées par certaines associations activant dans la promotion du tourisme local, notamment dans les régions d’El Goufi, Tizgban et Kenoua.
R.H.