Le gouvernement a mis en place sa stratégie pour la promotion des exportations hors hydrocarbures. Elle s’articule sur 24 filières de différents secteurs, dont celle du secteur de l’agriculture et de l’industrie, notamment.
Par Akrem R.
En effet, des journées d’études seront organisées, à cet effet, au courant de cette année. Hier, au niveau de l’Agence nationale de la promotion des exportations (Algex), le ministère du Commerce et de la promotion des exportations hors hydrocarbures, a organisé des portes ouvertes sur l’huile d’olive au niveau des 58 wilayas du pays.
Une occasion de mettre en avant le potentiel de cette filière, dira d’emblée, Kamel Rezig, mais aussi, d’apporter des solutions aux différentes contraintes rencontrées par les producteurs. Ainsi, ces journées « Portes ouvertes » seront une opportunité pour la commercialisation de l’huile d’olive autant localement que vers le marché international.
Actuellement, les exportations de l’Algérie en cette matière, sont minimes et ne reflètent nullement les potentialités existantes. Selon les chiffres officiels, seulement, 600 000 litres de l’huile d’olive sont exportés, annuellement, par les 78 opérateurs vers 19 pays, pour une valeur ne dépassant pas les 2 millions de dollars ! Des chiffres en deçà de notre potentiel, regrette le ministre Rezig.
L’Etat disposé à accompagner les opérateurs
«Nous devons travailler ensemble (gouvernement, opérateurs, agriculteurs) afin d’augmenter la production nationale de ce produit, tout en se conformant, surtout, à la norme exigée à l’international. L’huile d’olive est produite partout en Algérie, même dans le sud du pays. ¾ des wilayas algériennes produisent de l’huile d’olive. C’est dire que la production nationale va augmenter et nous devons lui accorder tout l’intérêt requis afin de promouvoir davantage nos exportations hors hydrocarbures», souligne le ministre lors de son intervention à l’ouverture des travaux de ces journées.
L’ambition de l’Algérie c’est d’augmenter les exportations en huile d’olive, pour atteindre au moins les 5 millions de dollars annuellement vers 50 pays, détaille-t-il.
«C’est un véritable défi à relever par nous tous (gouvernement, producteurs et explorateurs). Nos ambitions sont grandes et nous voulons atteindre des niveaux d’exportations à la hauteur de ce pays», poursuit-il.
En outre, le ministre du Commerce a affirmé que beaucoup reste à faire afin de parvenir à la réalisation de ces objectifs, pour lesquels un grand travail reste à faire, notamment, en matière de formation pour l’augmentation de la productivité et la transformation selon les normes, l’extension des superficies réservées aux oliviers, et de l’emballage.
Le décret sur la qualité HACCP applicable dès février 2023
Dans ce cadre, Kamel Rézig a rappelé que l’Etat a élaboré un Arrêté interministériel du 1er décembre 2020, fixant les conditions et les modalités de mise en œuvre du système d’analyse des dangers et des points critiques pour leur maîtrise (HACCP), publié au JO N° 07 du 31 janvier 2021. Ce décret entrera en application dès février 2023, annonce-t-il. A cet effet, tous les producteurs nationaux sont appelés à se conformer à cette nouvelle disposition. D’ailleurs, un guide pour la production selon les normes sera élaboré à cet effet.
Ce nouveau système facilitera la certification de nos produits, notamment, l’huile d’olive, et lui permettra d’accédés à des marchés à l’étranger. Le ministre a également incité les producteurs à produire bio afin de tirer profit de ce marché en pleine expansion, notamment, en Europe. S’agissant de la certification des produits, Rezig a noté que son département travaille en étroite collaboration avec les autres départements, notamment celui de l’Industrie, pour mettre en place tout un réseau national pour la certification. Cette dernière est considérée en tant que visa pour l’accès au marché international.
A. R.
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