L’arrivée du variant Omicron inquiète les spécialistes et les autorités sanitaires du pays, mais tous s’accordent à dire que le variant Delta reste le plus dangereux. La situation inquiète du fait que le variant Omicron est nettement plus contagieux que le virus souche. Depuis quelques semaines déjà, l’Algérie fait face à la 4e vague du coronavirus Covid-19
Par Kheir Eddine Lyes
L’inquiétude est confirmée par le professeur Elias Rahal, directeur de l’Institut national de santé publique (INSP), et membre du Comité scientifique chargé du suivi et de l’évolution de l’épidémie Covid-19 en Algérie, qui a indiqué que le nombre de personnes infectées par le coronavirus Covid-19 en Algérie est en augmentation.
Par contre, celui-ci s’est interrogé sur la réticence des citoyens à se faire vacciner, expliquant que cela peut entraîner la destruction des doses du vaccin contre le Coronavirus, d’ici le mois de mars, en raison de l’expiration de sa validité, bien que jusqu’à présent, aucune dose de vaccin contre la Covid-19 n’a été détruite en raison de sa péremption, soulignant que le nombre d’Algériens vaccinés a atteint 13 millions, et que les vaccins choisis par l’Algérie sont efficaces et sûrs.
Concernant la situation épidémiologique, Pr. Rahal affirme que l’Algérie est au cœur de la quatrième vague, expliquant que la vaccination reste la seule solution. Il a également appelé les Algériens à respecter les mesures préventives comme les gestes barrières, l’utilisation du gel hydro-alcoolique et le lavage des mains.
Celui-ci fait part de la courbe de la «vague épidémique qui a commencé à monter, pas de manière rapide, mais au rythme des vagues précédentes», Cette situation, a-t-il expliqué, «était attendue» au regard de la situation mondiale et compte tenu de l’attitude de la population qui continue à bouder le vaccin.
La courbe des contaminations dans le pays continue de monter, depuis quelques jours, atteignant même le nombre de 140 cas et 6 décès quotidiennement, après avoir descendu au-dessous de la barre de 70 cas par jour au début du mois d’octobre dernier. Cette hausse des contaminations inquiète sérieusement les autorités et le ministère de la Santé qui ne cessent d’inciter les Algériens à se faire vacciner. Mais en vain.
Pour rappel, l’institut pasteur d’Algérie a annoncé, ce dimanche, la détection de deux nouveaux cas de contamination par ce variant. Ainsi, l’Algérie a enregistré au total 4 nouveaux cas de contamination.
K.L.