La multinationale pharmaceutique suédo-britannique, AstraZeneca, a organisé, hier, mardi, une visite guidée à son siège, récemment relooké et situé à Hydra (Alger), en présence d’une dizaine de journalistes.
Par Zoheir Zaid
Cette sortie médiatique a été faite en présence de son Excellence l’ambassadrice d’Angleterre en Algérie, Sharon Wardle, son Excellence l’ambassadeur de la Suède en Algérie, Björn Häggmarken, du Président de la région Proche-Orient et Maghreb chez AstraZeneca, Rami Scandar, et du directeur général d’AstraZeneca en Algérie, Fouad Baghli.
Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement de la position d’AstraZeneca en Algérie, dont la présence remonte à 2015. Il a été fait état, à cette occasion, de l’enregistrement de 6 médicaments auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (Msprh), destinés à l’oncologie (cancer du pancréas, de l’ovaire et des poumons), et 1 autre pour le traitement du diabète de type II.
AstraZeneca, a investi plusieurs millions de dollars et consacré 25 000 heures de transfert de connaissances et de savoir-faire, ici, en Algérie, depuis son installation, dans le but de former un personnel exerçant aux normes internationales en matière de production pharmaceutique, pour assurer une production se basant sur une surveillance de la qualité des nouvelles lignes de production.
Actuellement, une expansion des activités d’AstraZeneca vise 40% de ses effectifs compétents, et l’objectif d’atteindre les 100% algériens dans les 3 prochaines années. Pour ce faire, un plan de développement exhaustif a été lancé, en partenariat avec l’institut de développement mondial Hogan et Insights Discovery. Finalité recherchée : mieux transférer ses normes mondiales en termes de connaissances, d’apprentissage et de développement.
D’ailleurs, l’Algérie est le premier pays du Moyen-Orient et d’Afrique à produire un médicament dédié au traitement de l’hypercholestérolémie, une maladie cardiovasculaire considérée comme la première cause de décès, représentant 32% de tous les décès dans le monde. « Le traitement de l’hypercholestérolémie est la pierre angulaire de la prise en charge de cette maladie dans un marché aux besoins croissants. », tient-on à préciser
AstraZeneca, tient, aussi, à préciser , Rami Scandar, réserve 25% de ses revenues au R&D (Recherche et Développement), alors que la moyenne chez d’autres laboratoires pharmaceutiques mondiaux est de 15%.
Pour sa part, Fouad Baghli, a révélé que AstraZeneca ne produit pas de médicaments destinés aux maladies rares, mais compte un médicament unique pour le traitement du cancer de l’ovaire.
Z. Z.
Ils ont déclaré :
Rami Scandar, Président de la région Proche-Orient et Maghreb chez AstraZeneca
« L’Algérie est un marché avec un énorme potentiel, c’est pourquoi nous avons décidé d’y renforcer notre position. Cette décision d’ordre stratégique nous permet de nous aligner sur la stratégie et la vision des autorités publiques algériennes, d’utiliser davantage les ressources locales et soutenir l’écosystème de la santé en Algérie. Ce ne sont là que les premières étapes et nous avons encore d’autres projets pour des investissements futurs de plus de marques en Algérie. »
Fouad Baghli, DG d’AstraZeneca en Algérie :
« Nos projets d’investissements viennent appuyer nos 20 années de présence en Algérie et expriment notre volonté de nous développer et d’apporter notre contribution à la dynamisation de l’économie algérienne. Nous mettons tout en œuvre afin de permettre à toutes nos parties prenantes de s’épanouir à nos côtés et d’avancer vers un objectif commun : repousser les limites de la science pour offrir des médicaments qui changent la vie. »
Propos recueillis par Z. Z.
A propos d’Astra Zeneca :
AstraZeneca est un laboratoire pharmaceutique présent avec plus de 63.000 employés dans le monde entier, et 160 employés en Algérie. Le laboratoire est spécialisé dans la recherche, le développement, la fabrication et la commercialisation de produits pharmaceutiques dans trois aires thérapeutiques majeures : Cardiovasculaire, Respiratoire, Immunologie et Oncologie.
En Algérie, il dispose d’une forte présence de 20 ans et une production locale de médicaments depuis 2015.