Anouar Chara, 39 ans, marié, 1 enfant, est directeur général (DG) de Schneider Algérie et aussi DG de Schneider Electric Manufacturing, joint-venture dans le cadre du 51/49, entre le Groupe des industries des ciments d’Algérie (Gica) et l’Entreprise nationale des industries électroniques (Enie), et Schneider Electric.
Natif de Batna, wilaya de l’est algérien, Chara est diplômé de l’Ecole de commerce d’Alger (basée à Tafoura, à l’époque).
Rencontré lors du NAPEC 2021 d’Oran, qui s’est tenu du 8 au 11 novembre 2021, au Centre international des conventions Mohamed Ben Ahmed (Oran), il a bien voulu répondre à nos questions.
Eco Times: Votre présence au NAPEC 2021 d’Oran, est synonyme d’apport supplémentaire au secteur de l’Oil&Gas. Pouvez-vous détailler davantage ?
Anouar Chara: Oui, effectivement. Depuis 2 ans déjà, nous avons localisé des produits importants et, surtout, commercialiser les première cellules connectées.
Cellules, qui permettnt au propriétaire et à son client de connaitre l’état de santé de son produit, n’importe où et à n’importe quel moment, et à distance. Ce sont des projets communicants, dont l’avantage est d’assurer la maintenance préventive et de réduire les coûts de maintenance, d’une manière durable et efficace. Cela permet l’automatisation des processus. A travers le monde, beaucoup d’usines ont en déjà été dotés et ça a donné de bons résultats.
Pouvez-vous expliquer également, c’est quoi l’EcoStruxure Power and Process chostructure dont vous faites la promotion ces jours-ci ?
Tout d’abord, il faut savoir que la numérisation industrielle soutient la durabilité des entreprises, favorise la décarbonisation et la circularité, réduit le gaspillage de matériaux, prolonge la durée de vie des équipements et permet une meilleure surveillance des émissions
EcoStructure Power and Process, permet aux fabricants de favoriser la durabilité sur les sites les plus énergivores au monde. Grâce aux logiciels de pointe d’AVEVA et de Schneider Electric, les utilisateurs peuvent connecter les actifs tout au long du cycle de vie, ce qui permet d’avoir une vue, en temps réel, des projets et/ou des opérations.
En adoptant des technologies innovantes, parallèlement à des objectifs de durabilité réalisables, les entreprises peuvent facilement saisir de nouvelles opportunités commerciales tout en économisant l’énergie et en préservant l’environnement naturel. Par exemple, Schneider Electric a aidé la plus grande raffinerie d’Argentine à développer et à intégrer facilement la solution la plus petite du marché pour l’amélioration continue de l’énergie.
C’est une offre destinée aux industries du futur. Généralement, les entreprises ont des installations un peu partout, cette solution permet d’avoir une idée précise sur ces installations, quand et où intervenir, et opportunément. Elle permet un accès au parc installé, en temps réel.
Schneider est orientée également sur l’automatisation centrée sur les logiciels. Comment ?
Face à la perturbation continue de la pandémie et aux exigences en constante évolution des clients, Schneider Electric a souligné l’importance des logiciels. Eco Structure Plant est la prochaine évolution de la gestion numérique des installations IIoT de l’entreprise. Sur la base des résultats de projets pilotes, EcoStruxure Plant Advisor pourrait générer jusqu’à 2,8 millions d’euros / an d’améliorations pour un site de fabrication typique de 100 millions d’euros.
Les défis de demain ne seront pas abordés avec du nouveau matériel, mais nécessiteront l’application intelligente de technologies logicielles. Ce paradigme numérique a le potentiel de fournir des capacités opérationnelles sans précédent et de soutenir de nouvelles opportunités commerciales pour toutes les parties prenantes industrielles.
NAPEC 2021 d’Oran : quelle appréciation pouvez-vous nous en donner ?
C’est le Salon idéal pour présenter nos nouveautés, en software. Nous avons relevé chez nos visiteurs, des réactions positives. Un changement de culture. Il faut savoir que nous ne faisons pas que commercialiser des produits, mais aussi, nous accompagnons nos clients dans le cadre d’un programme de formation, pas seulement dans la gestion de l’énergie dont Schneider est leader, mais aussi la digitalisation de la gestion de l’énergie. Nous disposons, rappelons-le, d’un centre de formation, et nous comptons 70 partenaires à travers le territoire national, dont nous formons le personnel.
Des partenariats en vue ?
Oui bien sûr! Il faut savoir que nous étions les premiers à commercialiser des plateformes digitales pour le grand public. C’est dire que nous sommes déjà sur le terrain.
Un dernier mot…
Concluons par dire queSchneider a été l’un des premiers à investir lourdement en Algérie, avec deux usines, centre logistique régional, un centre de formation agréé par l’Etat, qui forme 2 000 personnes par an, une équipe de services à 100% algérienne. Nous sommes porteurs d’une offre de solutions locales, pour assurer la proximité locale. Schneider Algérie à 200 collaborateurs, 100% algériens.
Nous vous remercions Eco Times pour l’entretien accordé et nous réitérons notre entière confiance aux médias pour leur accompagnement et médiatisation de nos activités.
Entretien réalisé Par Zoheir Zaid