« Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes »
Bossuet.
Avant d’aborder mon sujet, j’aimerais demander aux aimables et fidèles lecteurs de mes chroniques de me pardonner cet assez long silence depuis ma vingt et unième chronique[1]. Chronique qui portait sur un début « d’analyse sur le temps long » des dérives de l’économisme néoclassique-néolibéral. Dérives telles qu’elles en deviennent aujourd’hui directement et brutalement létales avec des « retombées » comme le COVID.
Par Omar Aktouf, Full Professor HEC Montréal
Bien entendu j’y reviendrai sans fautes. Aussi j’aimerais demander que l’on excuse que, encore une fois, je me permette une parenthèse, ou une digression, due à l’appel pressant d’une actualité plus morbide chaque jour qui passe : celle de la hausse incessante des mouvements dits de migrants, malgré la hausse proportionnelle des dangers mortels qui les accompagnent. Quel démentiel insondable désespoir pousse donc tant de malheureux, femmes, enfants, adolescents, familles entières comprises à s’aventurer, en toute connaissance de cause, à tutoyer la mort ? Sont-ce de simples « migrants », las de vivre sur leurs terres, qui choisissent tout bonnement et tout simplement de… « migrer » ? Les choses sont-elles aussi banalement absurdes qu’on veut nous le faire croire : des hordes de lemmings humains se précipitants vers les abîmes ?
« Migrants » qu’ils disent…
Je dois dire que cela fait bien longtemps que les doigts me démangent pour écrire – crier – mon indignation devant les gabegies, mensonges, non-dits, faux-fuyants, démagogies, cynismes, basses politiques, mépris, racismes, ignorances crasses… qui infestent ce qui se dit de plus audible à propos des dits « migrants ». Ces pauvres hères qui traversent journellement, à travers Dieu seul sait combien de souffrances et de cruautés, des labyrinthes truffés de véritables travaux d’Hercule pour courir après de bien incertaines espérances de simple survie. Le lecteur me pardonnera cette digression par rapport au fil économique de mes contributions habituelles. Mais la montée en démagogie des droites décomplexées, les abjectes inepties répandues par tant de mouvements néofascistes souvent relayées par d’innombrables médias bien-pensants et… les âneries insondables des Trump de ce monde m’y forcent.
Une des gouttes de trop, pour moi, aura été l’élection assez récente et inédite, particulièrement en terre québécoise, d’un gouvernement issu d’une nouvelle droite dite dure, néolibérale, qui alimente l’essentiel de ses choux gras d’un néo-populisme primaire assez largement bâti sur le dos des migrants[2] et immigrants[3]. Il fait de ces derniers, peu ou prou, un instrument d’alimentation de résurgence de psychoses face aux dangers omniprésents des attentats dits islamistes.[4] Ce dont on peut voir ressasser, un peu partout, ad nauseam, rappels, procès, analyses, litanies, commémorations. Cela servant sans doute désormais aussi de pitoyable tentative de diversion par rapport aux dégâts polymorphes du COVID et au cuisant échec du néolibéralisme qui va avec. C’en est devenu pratiquement un des plus épineux-urgents « problèmes » que tout pouvoir politique aurait à résoudre de nos jours, en Occident en général et au Québec en particulier.
Un cri du cœur, des tripes et de la raison
Que l’on me pardonne ce cri du cœur et des tripes, ainsi que cri de la raison chaque jour insultée par une basse propagande dont peu sont dupes mais dont la multitude est complice par son silence. Ce cri m’est imposé du fait que, malgré la terrible menace du COVID, malgré l’arrivée des temps froids et imprévisibles en dangerosités météorologiques, le nombre et la diversité des dits « migrants », candidats à l’exode vers les Eldorado de l’Occident, ne fléchissent guère. Bien au contraire, on en voit surgir de partout, à partir des contrées où sévissent guerres, génocides, invasions, pillages économiques, misères sans nom… avec toujours, intérêts économiques occidentaux en jeu, plus de ces candidats à la mort volontaire le long des purgatoires vers l’Occident. Depuis les coupe-gorges des routes de l’Asie Mineure vers la Grèce et les Carpates, ou le fin fond est de la Méditerranée jusqu’aux rivages atlantiques face aux iles espagnoles des Canaries et aux côtes australiennes, notre planète semble de plus en plus vouée à la multiplication cruelle et assassine de ces errants de la mort, au bout ultime de tous les désespoirs. « Migrants » qu’ils disent…
Un peu de sens sur les mots SVP !
Cette phrase d’Albert Camus, qui a passablement servi, est ici des plus éclairante : « Mal nommer les choses, c’est contribuer aux malheurs de l’humanité ». Si il n’y a pas grande difficulté à comprendre ce que signifient, parlant des humains, les termes émigrer, émigrants, immigrants… le récent vocable « migrants », lui, laisse perplexe. Du verbe « migrer », ce substantif renvoie à ce que font certains animaux, mais surtout pas les humains ! Les oies blanches, le saumon, les anguilles, les caribous, les gnous migrent pour suivre les rythmes des saisons, des pluies, de la reproduction… Mais les humains !? Il fut un temps, dans la préhistoire des chasseurs-cueilleurs, où des humains en faisaient autant, mais cela se nomme « transhumance », « nomadisme »… exceptionnellement « migration » ou « exode », lorsqu’il s’agit de mouvements massifs. Pourquoi donc utiliser aujourd’hui le vocable « migrants » pour parler de ces pauvres hères chassés de leurs vies ancestrales par de sordides insatiables intérêts géoéconomiques ? Qui défient la mort à travers déserts et mers ou océans ? C’est « mal nommer les choses » pour justifier l’injustifiable. Pour détourner de la vérité. À savoir : l’impérieuse, incontournable, inexorable désespérée obligation faite à des millions d’humains d’abandonner tout pour raisons de conflits, de génocides, de massacres, d’insupportables désordres écologiques… créés de toute pièce par la voracité du capitalisme mondialisé-insatiable-conquérant. Tout comme l’intégrisme terroriste islamiste « produit de laboratoire » sur ordre de l’Occident comme le révèle Omar Ben Salmane.[5] C’est ainsi le cas entre autres,[6] et sans doute le cas le plus génocidaire, dans la région des Grands Lacs du centre-est africain : On y compte, dans le silence total et l’indifférence générale, plus de 10 millions de morts pour la dernière décennie ; on ne peut même plus y faire le décompte des innombrables et incontrôlables affrontements entre tribus, ethnies, factions idéologiques… surarmées et organisées par les multinationales occidentales qui se disputent mégas corruptions systématiques des « autorités » locales et mainmises sur pétrole, diamants, métaux précieux, terres rares. Même chose aux portes de l’Afrique du Nord, au Proche et Moyen Orient. Particulièrement après les (si commodément opportuns) attentats du 11 Septembre 2001. Dans le sillage de l’invasion illégale-sauvage de l’Afghanistan puis de l’Iraq par les USA (sur la foi de… 935 mensonges politiques avérés et issus du Bureau Ovala !) il y eu « effet domino téléguidé» et expansion du chaos en Syrie, Yémen, Libye, Mali… touchant au passage Turquie, Iran, Russie. Tout en s’assurant des changements – sous appellations de `Printemps Arabes’, de potiches dictateurs devenus inutiles par exemple en Tunisie et en Égypte. Puis de la manière aussi flagramment arbitraire et barbare que l’on sait, en Lybie. Ces multitudes d’Africains, Moyen-orientaux… qui fuient, au bout de tous les désespoirs, des lieux de tueries organisées pour le bénéfice du géo-pétro-impérialisme capitaliste – axe Washington – Tel-Aviv en tête – sont donc de simples « Migrants » !? Pourquoi ne les désigne-t-on pas par la seule et vraie formulation qui convient : « Victimes réfugiées et sinistrées de l’expansion impérialiste-capitaliste occidentale menée par l’axe Tel-Aviv-Washington » ? Nommer ainsi les choses, c’est désigner les vrais coupables. Coupables qui doivent, eux, « payer » pour les conséquences de leurs actes leur hyper barbarie mondialisée ! Tandis qu’ils en tirent au contraire bénéfices sur bénéfices.
La double manne des migrants !
Quitte à en surprendre plus d’un, je serais enclin à y ajouter un autre morbide double « bénéfice » dont profitent les plus nantis. Le premier est celui qui découle (et qu’on le veuille ou non c’est un fait) de la finale destination des colossales sommes payées par tous ces pauvres gueux pour de chimériques voyages salvateurs et qui oscillent, dit-on, entre 1000 et 4000 euros ou dollars par personne : forcément dans les coffres des banques occidentales ! Sûrement dans celles de Tombouctou ou de Harare ! Le second lui est représenté par l’usage comme esclaves modernes gratuitement tombé du ciel (et ayant de surcroît payé et enrichi les banques occidentales), de ces hordes de vagabonds survivants dans les plantations de tomates italiennes ou espagnoles, dans les usines à lumpenprolétariat qui s’étendent de l’Autriche jusqu’au Royaume Uni, ou encore entre les mains de trafiquants de greffes ou de proxénètes qui monnayent leurs organes et leurs corps à vil prix. Encore plus « animalisés », plus corvéables et taillables que leurs ancêtres les serfs, vu l’extrême fragilité de leur sort, ces immigrants gratuits (et même payants de leurs deniers pour leur servage), vivent aujourd’hui l’au-delà de l’indicible… en terres dites civilisées et démocratiques !
Imaginons…
Un petit effort d’imagination : Syriens, Libyens, Iraquiens, Congolais, Camerounais, Maliens, Afghans… qui voient parents, conjoints, voisins, amis, enfants… tomber comme des mouches sous les bombes « made in US, Israël, ou France… ». Qui les voient torturés, violés, humiliés par soldats occidentaux, mercenaires (armées privées qui pullulent) ou factions locales montées, manipulées et armées par on ne sait trop qui[7]… n’ont qu’une idée (fixe, voire obsession) en tête : « Migrer » (pour migrer) en quête du saint-Graal-bonheur occidental !? Ils ne sont surtout pas taraudés par la question de savoir comment échapper aux carnages, de chercher qui sont ces monstres qui les massacrent, pourquoi, contre qui se venger ? Non, évidemment ! Ainsi conditionnés, bien installés dans une solide (et commode) fausse conscience, nous laissons toute la place aux envolées lyriques sur les « Migrants » qui… migrent, par instinct ou par atavisme mystérieux, irrésistiblement attirés par le nirvana occidental. Nirvana envers lequel ils entretiennent un tout aussi mystérieux sentiment d’amour-haine. Tout cela débouche facilement sur la séduction du discours amalgamant « menace migratoire », « envahisseurs », « menace identitaire », « menace islamiste », « menace terroriste ».[8] Il ne faut surtout pas laisser venir à l’idée de quiconque que ces « Migrants » ne demandent qu’une chose et une seule, comme tout un chacun : banalement vivre en paix, tranquilles et heureux chez eux !? Et que, s’ils ne le peuvent-pas, cela est la faute de qui ? L’objectif est de disqualifier d’avance la question « pourquoi », afin de ressasser celle, bien plus arrangeante, du « comment » : Comment se débarrasser des migrants, des terroristes, des radicaux… etc., etc., ad nausam… ; mais « pourquoi » existent-ils, nul n’a à se le demander.
Novlangue « migrants-islamistes-terroristes », ou le prêt à penser mou, vite et vide…
Toute une démagogie prête à consommer, une « novlangue réponse à tout» nous est livrée pour nourrir (ou faire déviation) à la soif (légitime) de réponses quant aux raisons des marasmes qui frappent les laissés pour compte du capitalisme mondial devenu si barbare et cruellement à bout de souffle. On a droit à une floraison de nouveaux termes fourre-tout, au-delà de ce qu’un Orwell aurait pu imaginer. Il y a d’abord l’omniprésente et tonitruante « Communauté Internationale » : Sorte d’instance suprahumaine, jugeant-pensant-réfléchissant-décidant, et qui dit / explique / édicte ce qui arrive et ce qui doit être pensé ; désigne les coupables, les raisons, et… fait châtier là où il faut châtier. Cette « Communauté Internationale » (comprendre ce qui touche en premier lieu aux intérêts de l’axe Washington – Tel Aviv) condamne, dénonce et envahi, occupe, détruit, massacre… en violation flagrante de toute idée de droit ou de morale. Sous les applaudissements des masses « civilisées » dûment conditionnées, par ailleurs, à en redemander. Ensuite il y a la barbarie « inhérente » du Grand Satan fourre-tout qu’est l’Islam[9], l’Islamisme…[10] Puis il y a les musulmans radicaux, les radicalisés, les auto-radicalisés, les radicalisés-express (Sic !).[11] On les oppose aux « bons » « Musulmans modérés »[12]… à la limite « tolérables ». Puis pour finir il y a les « terroristes », qui, eux, « poussent » naturellement dans le sillage de l’Islam, se radicalisent, s’auto-radicalisent… précisent toujours qu’ils sont « liés à… ; prêtent allégeance à… ». On ne sait trop pourquoi, sinon juste pour s’en prendre à de pacifiques « mécréants », ou alors à la « seule démocratie laïque (sic !) civilisée » au Moyen Orient : Israël. Bien entendu, tous ces « Migrants » charrient forcément des terroristes, réels ou potentiels, dans leur sillage ! Inexorables et fatidiques migrants toujours mus par l’irrépressible rêve de grappiller une part du « progrès et de la civilisation » dont l’Occident seul, bien entendu, a le secret et le monopole[13].
Et si on posait la question « pourquoi » ?
Si on remplaçait la (encore une fois bien commode) question « comment », par la question « pourquoi », on tirerait des ficelles qui mèneraient bien plus loin que l’imagination peut envisager, et qu’on ne veut surtout pas voir tirer. Car se poser la question « pourquoi » il y a des terroristes ou des migrants, c’est immanquablement finir par pointer du doigt, comme le dit si bien et entre autres, un Michel Onfray soi-même : « la désastreuse politique occidentale vis-à-vis de l’Afrique, du Moyen Orient, du monde musulman, depuis le 19ème siècle ». Politique qui (à l’instar de l’exemple parfait qu’est le traitement courant du « problème palestinien ») n’a jamais été que pillage, fourberie, mensonge, exploitation, massacre, deux poids-deux mesures, colonialisme, néo-colonialisme, corruption, impérialisme. Feu Boutros-Boutros Ghali répétait à satiété : « le terrorisme c’est la bombe atomique du pauvre ». Ce à quoi, en toute humilité, j’ajouterai: « les « migrants« , c’est la maladie infantile du néo-impérialisme capitaliste post mondialisation néolibérale ». Point !
[1] Silence relatif dû également aux inévitables aléas entrainés par les conséquences directes et indirectes de la pandémie du COVID.
[2] Nous avons également, en terres canadiennes, nos « Migrants » : en plus de ceux qui fuient le racisme officiel trumpien, il y a les hordes fuyant l’extrême misère, les exactions et les exploitations sans nom des multinationales (notamment US) et de leurs complices locaux ; depuis le Mexique jusqu’en Bolivie et plus loin !
[3] Qui reçoit les félicitations et témoignages d’appui depuis Marine Le Pen jusqu’aux chefs extrémistes de Hongrie, Pologne, Italie, Autriche…
[4] Je dis bien « dits islamistes » car cet adjectif, qu’on le veuille ou non, renvoie à l’idée que l’ensemble de l’Islam (alors qu’il en existe une myriade de variétés depuis le Sunnisme jusqu’au Bahaïsme, en passant par l’Ismaélisme, le Chiisme… et j’en passe) ou que son ADN renferme sui généris l’obsession de la guerre au modernisme, au laïcisme, à l’occidentalisme. Pour fixer un peu les idées voici quelques extraits d’une récente interview donnée par le dirigeant de l’Arabie Saoudite, Omar Ben Salmane, au grand quotidien américain le Washington Post : « Le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane (MBS), a reconnu, dans un entretien accordé le 22 mars à une équipe de journalistes du Washington Post, que son pays était responsable de la propagation de l’intégrisme dans le monde musulman. MBS a précisé que c’est durant la guerre froide et à la demande de ses alliés occidentaux que l’Arabie Saoudite a entrepris de répandre le wahhabisme. A l’origine, c’est à la demande de nos alliés que nous nous sommes investis dans la création d’écoles coraniques, de mosquées et la propagation du wahhabisme dans le monde musulman», a-t-il avoué. Mohammed Ben Salmane a expliqué que le but de l’opération «était d’empêcher l’Union soviétique d’asseoir son influence dans le monde musulman» et par conséquent de faire barrage à l’avancée du communisme. Nos alliés ont exigé de nous que nous utilisions nos ressources pour accomplir cette tâche, a-t-il en outre précisé.
Il faut comprendre par-là que l’Arabie Saoudite a instrumentalisé l’islam pour renverser des régimes prosoviétiques ou tout simplement modernistes et encouragé la création de partis fondamentalistes. Le contenu des déclarations de MBS n’est pas en soit un scoop. Des aveux qui confirment également que l’islamisme et l’intégrisme sous leur forme actuelle sont de purs produits de laboratoire, des bêtes immondes qui, pour certains, ont fini par échapper à leurs concepteurs
[5] Voir note 5.
[6] On pourrait ajouter : Mali, Soudan, Libye, Niger, Nigéria, Sri Lanka, Indonésie, Colombie, Mexique, Amazonie… et bien entendu, Iraq, Afghanistan, Syrie, Palestine, et j’en passe.
[7] On a le tournis à chercher qui est au service de qui, qui tue qui : entre Daech, Nosra, Al Quaeda, Hezbollah, Hamas, Salafistes, Kurdes, Azéris, Chiites, Sunnites, Wahhabites… bien malin qui s’y retrouva !
[8]Ce qui devient vite « Menace » de perdre pays, patrie, histoire, culture… Voire, mode de vie, maison, voiture, frigo… confort… qui font l’envie compulsive de ces masses de « fainéants », « barbares », « fanatiques radicalisés »…
[9] Pour éviter toute équivoque, je tiens à préciser ici que je suis totalement athée, ou à la limite agnostique parfois…
[10] En omettant de préciser que cet Islamisme ou « Islam radical » est le fruit de la doctrine de guerre froide, dite du « Containment » datant du président Truman, afin « d’endiguer » le communisme (vers ses versants sud) à l’aide de la version wahhabite de l’Islam exportée depuis l’Arabie Saoudite sous la vigoureuse et constante impulsion US !
[11] Authentique expression utilisée par un ministre français à propos (si ma mémoire ne fait pas défaut) d’un des protagonistes des attentats de Charlie-Hebdo – Super marché Kocher en janvier 2015.
[12] Ce qui signifie quoi ? Des Musulmans qui pratiquent « modérément » leur foi ? Qui font une prière sur deux ? Un Ramadhan sur trois ?…
[13] Jean Rostand avait cette merveilleuse formule : « La grandeur d’une civilisation se mesure à la façon dont elle traite les plus faibles ». Avec un tel critère qui peut me dire que les USA – entre autres- est un pays civilisé ?
Les rescapés de cette guerre menée par les multinationales dans les pays du sud finissent comme des esclaves « main-d’oeuvre exploitée » au service des mêmes multinationales qui les ont chassés de leurs pays…