La promotion de la dimension économique n’est pas en reste dans le projet de la réforme constitutionnel, dont le projet sera soumis à référendum le 1er novembre prochain. C’est, d’ailleurs, ce qu’ont, une fois encore, affirmé des responsables ministériels la semaine écoulée lors de leurs différentes sorties publiques.
Ainsi, le projet constitutionnel s’est, en ce domaine, voulu le reflet du rejet de la corruption et du népotisme, exprimé depuis des décennies et qui a culminé le 22 février 2019, lors des manifestations hebdomadaires du Hirak. De la prédation économique par laquelle s’est, particulièrement, rendue coupable l’ancienne équipe au pouvoir, et dont des responsables au plus haut niveau des institutions de l’Etat en payent le prix fort grâce à la révolte du peuple. C’est ce qu’a développé le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, la semaine dernière à la Radio locale de Blida ayant affirmé que «que toutes les données comprises dans les articles de ce projet de révision constitutionnelle confirment que l’Algérie a rompu avec ces périodes de corruption, pour passer à de nouvelles étapes, une nouvelle Algérie, une nouvelle économie et un nouveau système politique». L’ambition de mettre l’éradication de la corruption au centre des préoccupations des pouvoirs publics, en application des dispositions constitutionnelles, permettra d’«insuffler une forte dynamique à même de relancer l’économie», a-t-il estimé.
Autre secteur et non des moindres de l’économie nationale, la question environnementale qui est aussi concernée par les dispositions constitutionnelles du projet de loi.
La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Nassira Benharrats, a, ainsi rappelé, dimanche 11 novembre dernier, à Oran, «la constitutionnalisation de la dimension environnementale dans le développement économique, à travers des textes sur la protection de l’environnement et l’exploitation rationnelle des ressources naturelle en œuvrant à les préserver au profit des générations futures, outre l’édification d’une économie productive et compétitive dans le cadre du développement durable».
Plus précise, la ministre a cité comme exemples de ces dispositions, lors d’une rencontre avec les associations locales d’Oran, la constitutionnalisation d’un Conseil national, économique, social et environnemental «qui s’est vu accorder une place importante dans ce texte juridique».
F. D.