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Alors les cours des céréales amorcent une tendance à la baisse : La flambée s’empare de la poudre de lait

Par Eco Times
11 août 2022
Dans Agriculture, Commerce, Consommation
712
A A
En prévision du Ramadhan : Colaital renforcera sa production de lait subventionné

Alors que les cours du blé viennent d’amorcer une courbe descendante sur les marchés mondiaux, en passant sous les 360 dollars/tonne cette semaine après avoir frôlé la barre des 500 dollars/tonne en mai dernier, c’est la poudre de lait qui entre dans une spirale de flambée en faisant craindre des tensions sur cette matière première dans plusieurs pays importateurs, dont l’Algérie.

Par Mohamed Naïli

Dans la journée d’hier mercredi, selon le géant européen des matières premières laitières et produits dérivés Fitsa-Group, la poudre de lait de 26% de teneur en matière grasse et conditionnée en sac de 25 kg (importée généralement par l’Algérie) est cotée à 5 395 euros/tonne sur le marché allemand et 5 190 euros/tonne aux Pays-Bas.

Atteignant de tels niveaux, les cours de la poudre de lait sont en phase d’enregistrer des pics historiques, alors qu’habituellement ils évoluaient dans la moyenne des 3.000 euros/tonne sur le marché européen.

Concernant les facteurs ayant déclenché cette hausse spectaculaire des cours de la poudre de lait, la hausse des prix des intrants utilisés dans la production d’aliments de bétail et l’épisode de sécheresse qui affecte les pays européens ces derniers mois sont évoqués d’une manière récurrente. 

Ainsi, dans les principaux bassins de production, notamment en France qui est le principal fournisseur de l’Algérie en la matière, la sonnette d’alarme est tirée depuis quelques semaines quant à la conjoncture difficile que traverse la filière lait et l’élevage bovin laitier.

Dans ce contexte, l’organisme FranceAgriMer, spécialisé dans les statistiques agricoles et des produits de la pêche, fait ressortir une évolution des prix de 26,5% entre mai 2021 et mai 2022. Néanmoins, cette hausse des prix est loin de profiter aux producteurs, car, certes, «le prix du lait conventionnel progresse fortement, jusqu’à dépasser temporairement les tarifs en agriculture biologique. Mais la crise des matières premières noircit le tableau et avive les tensions commerciales». En conséquence, face à la hausse des coûts de production, beaucoup d’éleveurs laitiers dans ces bassins de production ont préféré lever le pied, en ralentissant la croissance de leurs exploitations, voire en suspendant temporairement la production.

Analysant la tendance de la filière laitière dans le monde, le quotidien économique Les Echos souligne dans son édition d’hier que «les chiffres montrent un vrai coup de frein de l’offre de lait dans le monde, malgré une demande pressante et des prix attrayants».

L’ONIL importe moins de 50% des besoins du marché

De son côté, la FAO (Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture) renvoie le ralentissement de la filière laitière à l’échelle mondiale bien au-delà de la conjoncture actuelle où les prix des matières premières agricoles sont fortement impactés par les conséquences de la guerre en Ukraine, puisque «en 2021, la production n’a progressé que de 1,5%, contre 3,5% pour les deux années précédentes (2019 et 2020, ndlr)», relève l’organisation onusienne.

Qu’en est-il de l’Algérie dans une telle conjoncture? C’est la question que d’aucuns se posent concernant les conséquences de cette nouvelle envolée des cours de la poudre de lait sur le marché mondial alors que la couverture des besoins exprimés par le marché national en lait et l’ensemble des produits dérivés est fortement dépendante des importations.

En tout état de cause, présageant cette tendance à la hausse, le directeur général de l’ONIL (Office interprofessionnel du lait), M. Khaled Soualmia (remplacé) n’a pas écarté en avril dernier une hausse de la facture des importations entre 10 et 15% d’ici la fin 2022 par rapport à l’année précédente. Néanmoins, avec une flambée des cours sur le marché mondial à un rythme aussi accéléré, la hausse de la facture des importations risque d’atteindre des proportions plus importantes.

En volume, durant l’année 2021, l’ONIL à lui seul a importé 200.000 tonnes de poudre de lait pour une facture de 600 millions de dollars. Ceci fait ressortir donc un prix moyen de 3.000 dollars/tonne, ce qui est du loin inférieur aux cours actuels dépassant les 5.000 dollars/tonne.

En dépit des efforts consentis : La filière lait peine à décoller

Chargé de la mission principale d’assurer l’approvisionnement du marché en lait pasteurisé subventionné par l’Etat, l’ONIL importe annuellement un volume de 200.000 tonnes de poudre de lait distribué aux laiteries assurant la transformation (lait reconstitué). Dans ce cadre, l’office distribue mensuellement une quantité avoisinant les 15.000 tonnes de poudre à 119 laiteries assurant la production du lait en sachet, dont 104 unités relèvent du secteur privé et une quinzaine seulement du secteur public (filiales du groupe Giplait).

Parallèlement à l’importation et la distribution de la poudre de transformation, l’Office interprofessionnel intervient dans la promotion de la production locale. Sur ce plan, il assure la gestion des subventions prévues par l’Etat pour appuyer les producteurs (éleveurs laitiers) et encourager la collecte, dont la prime de 12 DA accordée à l’éleveur pour chaque litre livré aux laiteries et 5 DA/litre pour le collecteur. D’autres primes et avantages fiscaux et bancaires sont également prévus, comme la prime de 60.000 DA par tête à la naissance de veaux, des crédits sans intérêts (Rfig) et autres. Dans la même perspective, l’ONIL adopte une autre démarche en essayant de conditionner l’approvisionnement en poudre de lait par l’intégration du lait cru.

Néanmoins, malgré ces mesures incitatives, le taux d’intégration du lait cru produit localement demeure fortement en-deçà des objectifs tracés par les pouvoirs publics en la matière depuis plusieurs années. Sur une production globale estimée à 3,5 milliards de litres par année en effet, la collecte se situe encore entre 800 et 900 millions de litres seulement.

Pour de nombreux éleveurs, la réticence à livrer le lait cru aux unités industrielles s’explique par les prix proposés qui ne sont pas rémunérateurs. Il y a aussi les conditions que les laiteries leur imposent, comme le taux de la matière grasse, les tests bactériologiques, alors que les démarches administratives pour la perception des primes prévues se caractérisent par des embûches bureaucratiques qui découragent les éleveurs. En l’absence de statistiques précises et actualisées, le cheptel de bovins laitiers est estimé entre 1 et 1,1 million de têtes.

Avec la hausse des cours à l’importation :  La poudre de lait coûtera plus cher en devises

Avec les nouvelles hausses des cours de la poudre de lait sur le marché mondial actuellement, c’est la balance commerciale qui enregistrera des incidences supplémentaires d’ici la fin de l’année en cours. Si l’ONIL importe à lui seul 200.000 tonnes/an en moyenne pour la production du lait en sachet subventionné, ce volume représente moins de la moitié du volume global des importations en ce produit. Les importations de l’ONIL représentent «47 à 50% des besoins nationaux de cette substance, tandis que les usines privées importent le reste», déclarait récemment le DG de l’Office interprofessionnel.

En conséquence, les opérateurs privés activant dans la branche laitière importent de leur côté un peu plus de 200.000 tonnes. Si, en 2021, le Trésor public a payé 600 millions de dollars pour les quantités importées par l’ONIL, la facture globale des importations a donc nécessité la mobilisation quelque 120 millions de dollars en devises, et ce, à un prix moyen de 3.000 dollars/tonne.

En revanche, pour l’année en cours, avec cette hausse sur les marchés mondiaux, la Banque d’Algérie sera sollicitée pour la mobilisation davantage de devises pour couvrir la facture des importations en poudre de lait.

M. N.

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