Le ministre de l’Économie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises, Nouredine Ouadah, a pris part, hier, mercredi, aux travaux de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 2025), qui se tient à Yokohama (Japon) du 20 au 22 août 2025, en tant que représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, selon un communiqué du ministère.
Cet événement d’envergure est organisé conjointement par l’Union africaine, le Japon, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale, avec la participation de représentants de 55 pays, aux côtés des autorités japonaises et d’organisations internationales, précise le communiqué.
La conférence vise, selon la même source, «à renforcer la coopération entre les différentes parties prenantes et à explorer de nouvelles perspectives pour la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et de l’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable, notamment autour des trois piliers fondamentaux de la TICAD : l’économie, la société et la paix et la stabilité».
La participation de l’Algérie «traduit sa volonté de renforcer sa présence dans les grands forums internationaux et de matérialiser son engagement constant à soutenir le processus de développement en Afrique, à travers le renforcement de partenariats stratégiques avec le Japon et d’autres partenaires internationaux», ajoute le communiqué.
Au cours de cette visite, «le ministre aura des rencontres bilatérales de haut niveau avec des responsables japonais et africains, ainsi que des discussions avec des personnalités internationales et des représentants d’organismes économiques et financiers, afin d’examiner les moyens d’élargir les domaines de coopération et d’investissement et de renforcer l’intégration régionale».
Le ministre accordera également, selon le communiqué, «une attention particulière à la coopération dans les domaines de l’innovation et de l’entrepreneuriat, à travers des rencontres avec plusieurs acteurs de l’écosystème japonais des start-up, en vue d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat, favorisant l’échange d’expériences et le développement de projets technologiques conjoints entre les deux pays».
La même source souligne que «par cette participation, l’Algérie réaffirme son engagement à soutenir la coopération afro-japonaise et à élargir les espaces de partenariat économique, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses pour le développement durable et consolidant sa position en tant que terre d’opportunités d’investissement, disposant d’un climat favorable à l’innovation et à l’entrepreneuriat».
F. D.