Warning: mysqli_query(): (HY000/1194): Table 'wp_options' is marked as crashed and should be repaired in /home/ecotimesdz/public_html/wp-includes/class-wpdb.php on line 2351
Commerce : Pour une régulation loin de la bureaucratie
vendredi, 24 octobre , 2025
  • S'identifier
ECOTIMES
  • Actualités
  • Economie & finances
    • Banques & finances
    • Industrie
    • Agriculture
    • Produits & Services
    • Automobile
    • Hi-Tech
    • Entreprise
    • Environnement
    • Bourses
  • Energies
  • Régions
  • Monde
  • Interview
  • Analyses
  • Contact
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Actualités
  • Economie & finances
    • Banques & finances
    • Industrie
    • Agriculture
    • Produits & Services
    • Automobile
    • Hi-Tech
    • Entreprise
    • Environnement
    • Bourses
  • Energies
  • Régions
  • Monde
  • Interview
  • Analyses
  • Contact
Aucun résultat
Voir tous les résultats
ECOTIMES
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Commerce extérieur et intérieur : Pour une régulation loin des injonctions administratives

Par Eco Times
17 août 2025
Dans Analyses
663
A A
Commerce extérieur et intérieur : Pour une régulation loin des injonctions administratives

Une loi n’étant qu’une loi. Nous pouvons avoir les meilleures lois du monde mais en contradictions avec les pratiques sociales (souvent en Algérie cela ne date pas d’aujourd’hui), les circulaires d’application les dénaturant sous la pression du pouvoir bureaucratique et donc de peu d’impacts pour attirer tant les investisseurs nationaux qu’étrangers créateurs de valeur ajoutée durable.

Par Abderrahmane MEBTOUL

1-Le rapport officiel de l’Organisme National de la Statistique ONS du 09 août 2025, organe officiel du gouvernement, démentant certains pronostics de certains soi-disant experts organiques algériens (pour reprendre l’expression du grand philosophe italien Gramsci) ayant annoncé 10 milliards de dollars d’exportation hors hydrocarbures en 2025 et 30 milliards de dollars en 2030, (selon APS) , induisant en erreur tant le président de la République que l’opinion publique, montre une baisse constante des exportations hors hydrocarbures.

Ainsi, en 2022 le montant a été 5,81 milliards de dollars, taux de change officiel moyen de 1 dollar = 142 dinars) ; en 2023, la valeur des exportations hors-hydrocarbures a chuté à 4,77 milliards de dollars, taux de change officiel moyen 1 dollar = 135,9 dinars) ; en 2024 la baisse a continué avec 3,56 milliards de dollars d’exportations, taux de change officiel moyen l’année dernière de 1 dollar = 134 dinars et au cours du premier trimestre 2025, les exportations hors-hydrocarbures ont atteint 885 millions de dollars (au taux de change officiel moyen de 1 dollar = 132 dinars) représentant une baisse par rapport à la même période en 2024, où elles s’élevaient à 982 millions de dollars) soit en tendance annuelle MOINS DE 3,3 milliards de dollars fin 2025.

Sur l’ensemble de ces montants selon les statistiques douanières, plus de 67% sont des dérivés d’hydrocarbures et si on ajoute les semi- produits sidérurgiques le taux passe à plus de 75% donnant aux produits exportables concurrentiels, environ entre 750 et 850 millions de dollars.

Sur ce montant il faudrait déduire tous les avantages accordés comme les bonifications de taux d’intérêt, du coût de transport et surtout retirer le montant des matières premières importées pour avoir le profit net pour l’Algérie.

Aussi, à moins d’une plus grande rigueur budgétaire, l’Etat devant donner l’exemple dans sa gestion, ne signifiant pas restriction aveugle des importations nécessaires, d’un attrait massif des IDE , d’un accroissement des recettes de Sonatrach, les tensions budgétaires, avec comme impact des tensions sociales, donc posant le problème la sécurité nationale, il sera difficile de garder le niveau important des transferts sociaux, d’ailleurs injustes puisque non ciblés, généralisés à toutes les couches sociales quelque que soit son revenu, qui selon le directeur général de la prévision et des politiques budgétaires au ministère des finances dans une interview en date du 18 novembre 2024 (source APS) annonce que les transferts sociaux représentent 37,1% du budget total de l’État ,une hausse de 9,9% par rapport à l’année 2024. Car dans tout pays, à moins d’une dérive sociale ne peut distribuer plus que ce qu’il produit.

En Algérie la rente des hydrocarbures influe sur le niveau du taux de croissance, de l‘emploi et de l’inflation, sur le niveau des réserves de change qui risquent de terminer, au rythme du premier trimestre 2025, sous la barre des 5O milliards de dollars au rythme actuel des importations et des exportations et, par-là, sur le poids de l’Algérie dans les relations internationales n’existant pas de sentiments mais que des intérêts.

Les investissements directs étrangers ou en partenariat sont généralement attirés par les caractéristiques économiques fondamentales des pays d’accueil : l’existence et la taille du marché, la stabilité politique et économique, la stabilité juridique et monétaire, la libéralisation des politiques commerciales, l’état des infrastructures et des institutions.

Dans cette optique, le rapport de l’ONU sur le commerce et le développement met en relief la liberté économique, la solidité des institutions et l’état de droit comme des facteurs cruciaux pour attirer des investissements étrangers.

Étant entendu que cette liberté ne signifie pas anarchie l’Etat régulateur ayant un rôle stratégique conciliant les coûts sociaux et les coûts privés, les politiques parlent de la symbiose de l’efficacité économique et de la régulation sociale, l’analyse s’appuie sur trois dimensions principales : économique, politique et juridique : premièrement, la liberté économique qui inclut des indicateurs tels que l’efficacité réglementaire et les droits de propriété ; deuxièmement, la liberté politique qui est mesurée par des éléments comme la transparence électorale et les droits politiques ; troisièmement, la liberté juridique couvre des aspects comme l’indépendance judiciaire et la lutte contre la corruption via la dominance de la sphère informelle produit de la bureaucratie et des dysfonctionnements des différents appareils de l’Etats.

2. Dans l’optique stratégique de diversification de l’économie algérienne, la fonction du Ministère du commerce extérieur, ou actuellement c’est en grande partie un ministère des importations, moins de 2-3% hors hydrocarbures en soustrayant les dérivées d’hydrocarbures, les exportations d’hydrocarbures principales ressources exportables du pays relevant de Sonatrach, est de servir de FACILITATEUR et non de pondre des circulaires coercitives bloquant les initiatives créatrices. Ce qui ne fera qu’amplifier encore la sphère informelle qui contrôle selon les données de la Banque d’Algérie plus de 33% de la masse monétaire en circulation fin 2024.

La dynamisation du commerce extérieur relevant d’autres départements ministériels est fonction de l’existence d’entreprises compétitives en termes de cout et de qualité tenant compte de la concurrence mondiale, où à l’avenir elle touchera surtout le contient Afrique où commence à se jouer les rivalités des grandes puissances et des pays émergents et en n‘oubliant pas les pays du Golfe.

La dernière décision du ministère du commerce extérieur, en date du 11 aout 2025, donnant jusqu’au 20 aout 2025 a ajouté les nouveaux investisseurs pour déposer leur programme d’importation risque encore de freiner le peu d’attrait d’investissement national et même international n’ayant pas tenu compte des impacts négatifs des précédentes décisions durant le mois de juillet 2025, qui a rendu nécessaire une intervention des plus hautes autorités du pays le 04 aout 2025 de débloquer les marchandises bloquées provisoirement, qui ont entrainé une anarchie dans les ports aéroports et les centres sous douane, avec des ruptures d’approvisionnement de bon nombre d’ unités de production et de pénuries avec de pertes se chiffrant en centaines de milliards de dinars.

Force est de constater que ces directives administratives autoritaires sans débats productifs, que même les fondateurs du communisme ont abandonné comme la Russie et la Chine, du fait de la culture bureaucratique rentière.

Le monde connait un profond bouleversement géostratégique et économique et le véritable manager, devant dépénaliser l’acte de gestion à ne pas confondre avec corruption, réhabiliter la Cour des comptes non comme institution de coercition mais de conseil pour une meilleur gestion et la préservation des deniers publics, agit en fonction des fluctuations tant du marché interne qu’extérieur la régulation d’ensemble de l’économie relevant d ‘une planifications stratégique globale intersectorielle.

Il existe outre, les services de sécurité, d‘autres organismes de contrôle de lutte contre les surfacturations, n’appartenant pas au ministère du commerce extérieur –n’existant nulle part de s’ériger en tutelle.

Cela n’étant pas propre à l‘Algérie, tout autorisation administrative d’en haut sans tenir compte des réalités est à l’origine de délits d’initiés et de corruption.

Il semble qu’il y a une confusion des rôles car il appartient à l’organisme national de la statistique et non au ministère du commerce extérieur , souhaitant qu’à l’avenir existe un seul centre de décision réunissant le commerce extérieur et le commerce intérieur, et pourquoi pas un grand ministère de l’économie, à l’aide des nouvelles techniques dont l’intelligence artificielle, d‘évaluer la quantité et les prix produit par produit par mois, par trimestre et durant l’ année avec un tableau de bord prévisionnel tant la production nationale que les produits importés servant de référence pour tous les secteurs afin de couvrir les besoins nationaux renvoyant à la nécessaire rénovation du système d’information.

En conclusion, la confiance en l’avenir et la liberté d’entreprendre étant le fondement de l’innovation créatrice, le pilier de tout investissement faisons confiance à tous les cadres algériens quel que soit leur niveau de responsabilité miliaire et civil, aux managers des entreprises publiques et privées, ayant de brillantes compétences ,la preuve leur réussite l’étranger, l’exode de cerveaux étant une hémorragie bien plus importante que la fuite des capitaux en se focalisant sur la baisse de réserves de change qui ne sont qu’une richesse virtuelle de surcroît ne provenant pas du travail mais de la rente, en levant toutes les entraves bureaucratiques- l’Etat devant se limiter à son rôle de régulateur au sein d’une planification stratégique.

A. M.

 

 

Tags: Abderrahmane MebtoulAlgériebureaucratieCommerce extérieur Algérieéconomieéconomie AlgérieExportations hors hydrocarburesinvestissementrégulation économique
partager282Tweeter176partager49
Publicité

Publications associées

Modernisation de l’agriculture : Les partenariats et l’innovation à la rescousse
Agriculture

Modernisation de l’agriculture : Les partenariats et l’innovation à la rescousse

Par Eco Times
23 octobre 2025
Arrivée du premier avion le 12 novembre prochain : Air Algérie procède au renouvellement de sa flotte
Transports

Arrivée du premier avion le 12 novembre prochain : Air Algérie procède au renouvellement de sa flotte

Par Eco Times
23 octobre 2025
Notre santé est dans notre fourchette : entre aliments de la concorde et de la discorde
Chronique de Lies Hamidi

Notre santé est dans notre fourchette : entre aliments de la concorde et de la discorde

Par Eco Times
23 octobre 2025
Adrar : Une production de 1,5 million de quintaux de céréales attendue
Régions

Pour la saison agricole 2025-2026 : Plus de 5 000 hectares consacrés aux céréales à Béjaïa

Par Eco Times
23 octobre 2025
Agriculture : Le renforcement du partenariat algéro-russo-chinois examiné
Agriculture

Agriculture : Le renforcement du partenariat algéro-russo-chinois examiné

Par Eco Times
23 octobre 2025
Le ministre d'Etat, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, s'est entretenu, à Doha (Qatar), avec le Secrétaire général (SG) du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), Mohamed Hamel
Energies

Doha : Arkab s’entretient avec le SG du GECF sur les évolutions du marché mondial du gaz

Par Eco Times
23 octobre 2025
Hydrocarbures : Alger réclame plus d’investissements européens
Energies

Hydrocarbures : Alger réclame plus d’investissements européens

Par Eco Times
22 octobre 2025
Charger plus

Articles récents

  • Modernisation de l’agriculture : Les partenariats et l’innovation à la rescousse
  • Arrivée du premier avion le 12 novembre prochain : Air Algérie procède au renouvellement de sa flotte
  • Notre santé est dans notre fourchette : entre aliments de la concorde et de la discorde
  • Pour la saison agricole 2025-2026 : Plus de 5 000 hectares consacrés aux céréales à Béjaïa
  • Agriculture : Le renforcement du partenariat algéro-russo-chinois examiné
  • Doha : Arkab s’entretient avec le SG du GECF sur les évolutions du marché mondial du gaz
  • Hydrocarbures : Alger réclame plus d’investissements européens
  • Gestion durable de la ressource hydrique : Ahmed Kettab plaide pour une souveraineté hydrique nationale
  • Pour renforcer la sécurité hydrique en Algérie : Trois nouvelles stations de dessalement seront lancées
  • En visite dans la wilaya de Tizi Ouzou : Noureddine Ouadah appelle les jeunes à concrétiser leurs projets innovants
ECOTIMES

Quotidien Algérien de l'économie © 2020 ECO TIMES

Rubriques

  • Actualité
  • Economie & finances
  • Energies
  • Régions
  • Monde
  • Interview
  • Analyses
  • Contact

Nous suivre

Bon retour!

Connectez-vous à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié?

Retrieve your password

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse e-mail pour réinitialiser votre mot de passe.

S'identifier
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Actualité
  • Economie & finances
    • Banques & finances
    • Industrie
    • Agriculture
    • Produits & Services
    • Hi-Tech
    • Environnement
    • Automobile
    • Entreprise
    • Bourses
  • Energies
  • Régions
  • Monde
  • Interview
  • Analyses
  • Contact

Quotidien Algérien de l'économie © 2020 ECO TIMES