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Innovation et recherche scientifique : Les synergies du développement économique

Par Eco Times
1 septembre 2025
Dans Analyses
673
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Innovation et recherche scientifique : Les synergies du développement économique.   

La phase de l’évolution de l’économie nationale, tendue vers plus d’autonomisation et de développement auto entretenu, commande des outils et des leviers à même de soutenir les efforts de mise à niveau et de tracer des perspectives viables en matière de renforcement de production locale, d’exportation hors hydrocarbures et d’innovation technologique. À un certain degré de maturation et à un certain niveau d’analyse, ces trois axes se rejoignent dans la grande problématique de la recherche scientifique dans la nouvelle mission que lui ont tracée les pouvoirs publics. En effet, l’Algérie ne peut plus se permettre de financer, sur fonds publics, des projets de recherche dont les résultats rejoindront la poussière des tiroirs ou resteront dans le disque dur des ordinateurs. 

Par Amar Naït Messaoud

Plus que jamais, la recherche scientifique est appelée à constituer un des leviers majeurs de la relance économique et du bien-être social. Autrement dit, l’Université et toutes les structures connexes qui lui sont liées par l’aspect recherche et innovation sont conviées à se reconnecter avec la société et l’économie après une période de « tour d’ivoire » qui faisait que ces entités fonctionnant avec de gros budgets justifiaient leur présence par l’émargement au budget de l’État. 

Les choses commencent à bouger chez beaucoup de jeunes universitaires, qui, par le truchement de micro-entreprises et start-up, sont en train de donner la bonne direction de l’Université et de justifier sa place dans la société. Au cours d’un entretien avec la radio chaîne 3 en avril dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MERS), Kamal Baddari, a affirmé : « On s’oriente vers une recherche utile, une recherche qui répond au besoin du citoyen, dont les éléments sont ces jeunes chercheurs qui font de la recherche un moyen pour aboutir et faire arriver l’Algérie à une situation où l’économie de la  connaissance, l’économie d’innovation, sera une économie qui permette au pays et au citoyen d’être dans une vie de prospérité socioéconomique ».

Par rapport au nombre d’habitants, le ratio de chercheurs, tel qu’il a été établi en 2010 par la direction générale de la recherche scientifique du MERS, était de 600 chercheurs pour un million d’habitants. Sans doute que le taux actuel est bien supérieur à ce chiffre.  

On souligne que la moyenne mondiale, à la même date, se situait autour de 2 000 chercheurs pour 1 million d’habitants. C’est le Japon qui a battu le record mondial avec le chiffre de 5 000 chercheurs pour 1 million d’habitants. 

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique allouait, pour chaque programme de recherche, un montant de trois millions de dinars. Exceptionnellement, si le projet revêt une importance capitale, l’enveloppe financière pouvait être portée à dix millions de dinars. Ce fut là le schéma de la politique de la recherche telle qu’il a été adopté alors, ayant fait l’objet d’une agrégation en loi-programme sous l’intitulé «recherche scientifique et développement technologique». 

Les grands axes thématiques prioritaires ciblées par le ministère sont, entre autres, la promotion de la productivité agricole et aquacole (domaine relevant, avec la gestion des ressources en eau, de la sécurité alimentaire du pays), la prévention et le traitement des maladies transmissibles graves à travers une amélioration de la couverture sanitaire et de la situation épidémiologique, la production de médicaments génériques, la recherche dans les énergies renouvelables, la promotion des sciences et de la technologie, la protection contre les risques majeurs et le renforcement des sciences sociales et humaines.  

L’intégration de l’entreprise en question

La multiplicité des propositions de thématiques à traiter dans le cadre du budget réservé à la recherche scientifique a contraint les responsables de ce secteur à procéder aux opérations de sélection. 

Cela prend le nom de «validation des programmes de recherche». Il s’agit de filtrer et de hiérarchiser les thèmes proposés, opération qui débouche sur leur homologation et permet la mobilisation de l’enveloppe financière nécessaire à la mise en œuvre du programme. 

À ce niveau, deux problématiques ne manquent pas de se poser aux institutions chargées de gérer les enveloppes financières (université et autres laboratoires) et par les concernés eux-mêmes. Jusqu’à quand la recherche scientifique demeurera l’apanage exclusif de l’État, alors que dans la plupart du pays du monde elle est assurée en grande partie par des entreprises industrielles qui consacrent une partie de leurs budgets à l’axe de recherche/développement (symbolisée dans la comptabilité desdites entreprises par les initiales R & D) ? Cette question est induite par le fait qu’une recherche pragmatique, utile et efficace pour le développement ne peut réellement être ‘’commandée’’ que par ses futurs utilisateurs.

De là découle la deuxième question : à quel type de recherche devraient s’atteler les chercheurs algériens ? Nous savons que la recherche fondamentale requiert des aptitudes et des enveloppes financières importantes et que la situation générale de notre économie ne peut pas justifier.

L’axe fondamental de notre système de recherche, tel qu’il est perçu actuellement par la majorité des universitaires versés dans ce domaine, est incontestablement la recherche appliquée. Que ce soit pour les besoins de l’industrie, de l’agriculture ou des autres secteurs de développement, l’on ne peut consentir des dépenses en recherche qu’en contrepartie d’un cahier de charges dans lequel seront inscrits les vrais besoins de l’économie en la matière et projetés les résultats d’application censés augmenter la productivité, résoudre un problème technique ou apporter une nouvelle organisation des mécanismes de travail. 

L’idéal serait d’impliquer les entreprises industrielles dans le financement de la recherche, et cela sans aucune coercition. Au contraire, c’est en encourageant l’investissement dans l’économie d’entreprise par toutes formes d’incitations que, à un certain moment de sa croissance, l’unité de production ou l’atelier d’usinage sentira de lui-même – via la concurrence et la pression du marché-la nécessité du renouvellement des connaissances et l’impératif de l’innovation. 

Même si la conception et la démarche relatives au domaine de la recherche scientifique bénéficient de nouvelles réflexions dans notre pays, où l’administration et les universitaires concernés sont appelés à une concertation toujours plus approfondie, la stratégie générale dont est censée bénéficier la recherche gagnerait à renforcer et à diversifier les modalités de la prise en charge de l’opération et à s’assigner des objectifs économiques et sociaux clairement définis. 

Transfert technologique et apport de la diaspora

Au cours de la journée d’étude, le 11 mars dernier, sur l’«Activation du secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour améliorer le climat d’investissement en Algérie », le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a soutenu que «l’université algérienne est devenue un moteur central de la croissance économique, grâce à la recherche scientifique liée à l’innovation et à la création de richesse». À cette occasion. Il a mis en exergue les résultats réalisés au cours de l’année 2024, à savoir la création de 130 startups et de 150 micro-entreprises, ainsi que l’enregistrement de 2800 demandes de brevets d’invention. 

Il s’agit, a-t-il rappelé, de «relier l’université au marché du travail et de transformer les résultats de la recherche scientifique en opportunités d’investissement réelles, ce qui soutient la création d’emplois et renforce l’économie nationale». 

De son côte, le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, dans son allocution dans cette journée d’étude, a souligné que l’investissement dans la recherche scientifique «est la base pour atteindre l’indépendance technologique et construire une économie fondée sur la connaissance».  

De là, ajoute-t-il, «l’importance de rapprocher les entreprises économiques des universités et des laboratoires de recherche scientifique». Cette synergie permettra, met-il en exergue, de «renforcer les capacités de l’industrie nationale et soutenir la compétitivité des entreprises algériennes». 

Le développement technologique et la recherche appliquée sont aussi censés bénéficier du transfert de technologie par le truchement des entreprises étrangères investissant en Algérie dans le cadre des IDE. 

Mais, l’on sait bien que, dans un grand nombre de cas, du mois dans un passé récent, ce mode d’acquisition du savoir technologique est hypothétique. Le concept de « transfert de la technologie » – lancé à la fin des années 1970, lorsque des usines clefs en mains étaient livrées aux pays du Sud pour faire durer leur dépendance technologique, devrait bénéficier d’un nouveau regard et de nouvelles clauses contractuelles entre les investisseurs étrangers et le pays hôte, l’Algérie, de façon à ce que soient définies avec précision les règles de transmission de savoir (formation sur site, stages pratiques dans le pays d’origine, formation théorique,..). 

Par ailleurs, l’Algérie a initié une politique d’ouverture sur les éléments de sa diaspora, dispersés dans le monde, pour participer à l’effort de l’innovation technique et technologique dont devra bénéficier l’économie nationale. 

En d’autres termes, il y a lieu de relativiser la fuite des cerveaux algériens vers les pays occidentaux en en valorisant le potentiel par des schémas d’attractivité qui restent à établir. 

A.N.M.

Tags: Algériedéveloppement économiqueéconomieéconomie de la connaissanceIndustrieInnovationRecherche scientifiqueStart upuniversité
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