La deuxième édition de la Conférence nationale des start-up ‘’Algeria Disrupt’’, se tiendra samedi et dimanche, 22 et 23 janvier 2022, au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (Cic d’Alger), sous le haut patronage du Premier ministre, ministres des Finances, Aimen Benabderrahmane.
Par Zoheir Zaid
Sur le site https://algeriadisrupt.com/registration/, un formulaire a, en la circonstance, été mis en ligne au profit des entreprises désireuses de prendre part à Algeria Disrupt 2022, sachant que les places disponibles sont limitées.
Priorités sera donnée, selon les organisateurs d’Algeria Disrupt 2022, aux porteurs de projets innovants, les start-ups, les incubateurs et les pôles universitaires (clubs scientifiques, notamment).
Lors de cet événement, il est attendu l’annonce de nouveaux mécanismes d’aide aux start-up, d’une manière particulière, et de soutien aux acteurs intervenant dans le domaine de l’innovation, d’une manière générale.
‘’Algeria Distrupt’’ 2020 : début de la fin de la bureaucratie ?
‘’Algeria Distrupt’’, est un événement lancé le 3 octobre 2020, au Cic d’Alger, et dont l’inauguration a été faite par le président de la République, Abdelmadid Tebboune, qui, en cette occasion, a tenu personnellement à parler aux porteurs de projets, qui avaient, de leur côté, bien apprécié cela.
Sa tenue a fait date, car c’est la première fois que l’écosystème des start-up bénéficie d’un événement d’envergure, doté, rappelons-le, le 20 janvier 2020, de la création du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, dirigé par celui considéré à juste titre comme le plus jeune (âgé de 27 ans) ministre du Gouvernement, Yacine Oualid El-Mahdi en l’occurrence.
« Si tous les Algériens se plaignent de la bureaucratie, les jeunes en sont encore plus contrariés.», a déclaré Tebboune, lors de son intervention inaugurale, touchant, ainsi, du doigt la problématique à laquelle est confrontée, notamment, le jeune algérien ambitionnant de lancer son propre projet.
Fonds de financement des start-up (ASF)
C’est, donc, au cours de ‘’Algeria Disrupt’’, qu’ont été initiées les mesures incitatives au développement de l’écosystème entrepreneurial de la jeunesse.
Parmi ces mesures, la mise en place d’un nouveau système déclaratif au profit des porteurs de projets innovants. Il suffit à toute personne souhaitant créer une start-up de le déclarer seulement. Elle aura son registre de commerce, aussitôt la production (digitale ou autre) lancée.
La création du Fonds de financement des Start-ups ou ASF (Algerian Start-up Fund), fut également l’une des mesures-phares de cette première édition.
Il a vu le jour grâce à la collaboration entre le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des start-up et de six organismes publics, à savoir, la Sonatrach, la Cnep-Banque, la Banque de développement local (Bdl), le Crédit populaire algérien (Cpa), la Banque extérieure d’Algérie (Bea), la Banque nationale d’Algérie (Bna).
Le nouveau mécanisme de financement favorisera la flexibilité, en luttant contre la bureaucratie et, surtout, sur la notion de risque. Un appel a, par ailleurs, été lancé en des investisseurs privés pour financer les projets.
La Cosob s’implique
Cette dynamique créée autour des start-up, a eu un écho persistant dans la sphère économique. La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) a, dans cet élan, procédé à la signature d’un Memorandum of Understanding avec le ministère délégué auprés du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up.
Ce fut lors de l’atelier technique sur « Le financement des start-up » selon leurs maturités, le mardi 20 octobre 2020, au siège de la Société nationale d’assurance (SAA), et auquel ont pris part les responsables des banques et des compagnies d’assurance ainsi que les présidents des différents patronats.
L’atelier a, également, abordé la création des plateformes numériques de crowdfunding (financement participatif), et la création et le fonctionnement de la société de capital risque.
Z. Z.