Au premier et second jour, samedi et hier, la méga-campagne nationale de vaccination anti-Covid-19, semble tenir ses promesses. L’afflux des citoyen a été remarqué, ce qui suscite de l’epoir quant à l’évolution positive des mentalités à l’égard d’un vaccin, hier encore, objet de certaines suspiscions.
Par Farid D.
Ainsi, la semaine nationale de vaccination anti-Covid-19, organisée du 4 au 11 septembre prochains, par le ministère de la Santé, a vu, à son premier jour, une affluence considérable des citoyens à travers les wilayas du pays, à la faveur de la mobilisation de tous les moyens matériels et humains pour la réussite de cette opération et la réalisation de l’objectif escompté consistant à vacciner 70% des Algériens avant la fin de cette année.
Les centres de vaccination fixes et mobiles à travers plusieurs wilayas du pays ont enregistré l’arrivée d’un plus grand nombre de citoyens pour se faire vacciner.
Des staffs médicaux nécessaires à cet effet ont été mobilisés avec l’association de tous les acteurs.
Le vaccin ne fait plus «peur»
Dans les wilayas de l’Est du pays, cette campagne a été favorablement accueillie par les citoyens qui se sont rués sur les différents centres pour se faire vacciner. Des équipes mobiles de vaccination sillonnent les zones reculées pour cibler le plus grand nombre possible de citoyens, à l’image de la wilaya de Constantine où 654 éléments, dont des médecins, des paramédicaux et des agents administratifs, ont été mobilisés pour mener à bien cette campagne, en coordination avec de nombreux acteurs.
La même ambiance a prévalu dans les wilayas du sud, notamment à Biskra qui a réquisitionné 151 unités fixes et 9 équipes mobiles, en plus de 4 équipes médicales fixes à travers les mosquées, tandis que dans la wilaya d’Ouargla, 70 espaces de vaccination sont ouverts, avec l’exploitation des lieux publics, des maisons de culture et de jeunesse, et la mise à disposition de moyens matériels importants pour assurer le bon déroulement de cette campagne, qui vise la vaccination de 50 % de la population.
Dans la wilaya d’Oran, pas moins de 260 points de vaccination ont été affectés à cette opération, dont le coup d’envoi a été donné à partir du siège de la direction de la protection civile, d’où une vingtaine d’ambulances ont pris le départ pour rejoindre les différents points de vaccination.
De gros moyens mis en oeuvre
Les 260 points englobent 85 établissements de santé relevant de la DSP, 114 écoles mobilisées pour la vaccination du personnel de l’éducation nationale, quelque 35 chapiteaux aménagés au niveau des jardins citadins et les places publiques, en plus d’une cinquantaine de pharmacies.
A Tamanrasset, 18 points de vaccination ont été consacrés à cette campagne à travers les différentes communes de la wilaya, en plus de la mobilisation de six (6) équipes médicales mobiles, tandis qu’Adrar compte 45 points de vaccination, en plus de la mobilisation des équipes médicales mobiles pour prendre en charge (vaccination) les personnes âgées et les personnes à besoins spécifiques.
Donnant le coup d’envoi de cette campagne, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid avait insisté sur le «grand rôle» que vont jouer «les secteurs ministériels, la société civile et le partenaire social qui ont déjà contribué, chacun dans son domaine, à lutter contre la pandémie».
Il avait appelé à une «totale mobilisation» du Gouvernement et du peuple algérien pour la réussite de cette campagne de vaccination, et partant «réduire l’incidence de la pandémie et soulager les hôpitaux».
Le ministre avait mis en garde contre ce virus qui reste «toujours redoutable», notamment après l’apparition d’autres souches, ce qui n’écarte pas la possibilité d’une quatrième vague, appelant également les personnes majeures à se faire vacciner au niveau des espaces mis à leurs dispositions à travers tout le pays, et où toutes «les conditions nécessaires y sont réunies».
F. D./Agences