Par Zoheir Zaid
Le ministre des Transports, Aissa Bekkai, a annoncé, lors de son passage, hier mardi 2 novembre, à Echourouk News, la réalisation d’une société chargée de la maintenance aéronautique, dont les travaux seront entamés la semaine prochaine, sur le site de Dar El Beida (Alger).
Il a tenu à ajouter que ce projet inscrit dans le cadre d’un atelier, date de l’année 2000, où malheureusement, en dépit des sommes réservées, représentant 5 fois ce qu’il a pu engloutir par rapport à la valeur actuelle du Dinar algérien, n’ait pas pu être exploité convenablement.
Au sujet de l’ouverture du transport civil aérien au privé, Aissa Bekkai, indique qu’il vise à apporter des ajustements au parcours de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, dont la situation financière est jugée « critique ».
Il a également tenu à ajouter que « l’objectif est, aussi, de faire de l’Algérie une zone de transit et un point de jonction entre les wilayas du pays, mais surtout avec les pays de l’Afrique et de l’Europe. »
Le ministre des Transports, rappelle que la politique de l’Etat pour booster Air Algérie, s’est traduite par l’ouverture de lignes aériennes, soumises, uniquement, à un avis médical émanant de commission nationale de veille et de suivi de l’évolution de l’épidémie du Coronavirus (Covid-19).
Par ailleurs, le projet d’acquérir d’autres avions est encore au stade de l’examen, car tributaire d’un examen profond des 54 avions que compte Air Algérie.
L’ouverture des lignes aériennes, notamment vers le Canada, tient à préciser Bekkai, vise également à permettre à Air Algérie de pouvoir rembourser les 500 000 billets d’avions non-consommés. « D’ailleurs ce cas est pris sérieusement en charge par les responsables d’Air Algérie, dont la résolution se fera par un échéancier de remboursement. Et je ne pense pas que les usagers seront arnaqués! »
Le ministre des Transports a révélé que, initialement, ses services ont donné l’accord à 9 projets d’investissement privé dans le transport aérien civil et 7 pour le transport maritime privé, destiné aux voyageurs et aux marchandises, sur un total de 28 demandes d’investissement déposées.
Par ailleurs, le projet d’acquérir d’autres avions est en cours d’élaboration, mais reste tributaire d’un examen profond des 54 avions que compte Air Algérie, dont certains sont dans un état de vétusté très avancée.