Dans son dernier rapport, l’Organisation internationale du Travail (OIT), a indiqué que, les plateformes numériques de travail offrent de «nouvelles possibilités» d’emploi, y compris pour les femmes, les personnes en situation de handicap et les jeunes. «Les plateformes numériques de travail offrent de nouvelles possibilités d’emploi, y compris pour les femmes, les personnes en situation de handicap, les jeunes et les personnes marginalisées au sein du marché du travail classique», a précisé l’OIT dans son rapport.
Le rapport explique aussi que les nouvelles possibilités créées par les plateformes numériques de travail effacent un peu plus la frontière bien définie auparavant entre salarié et travailleur indépendant. Selon le document, ces plateformes permettent également aux entreprises d’accéder à une main d’œuvre abondante et flexible aux compétences diverses, relevant qu’au cours de ces dix dernières années, les plateformes numériques de travail ont été multipliées par cinq à travers le monde. L’Algérie n’est pas en reste, puisqu‘il existe, plusieurs plateformes pour proposer des emplois ou pour en rechercher aussi.
Par ailleurs, l’OIT a estimé que les nouvelles possibilités créées par les plateformes numériques de travail effacent un peu plus la frontière bien définie auparavant entre salarié et travailleur indépendant, relevant que les défis auxquels doivent faire face les travailleurs de ces plateformes concernent aussi bien les conditions de travail, la régularité du travail et des revenus que l’absence d’accès à la protection sociale et aux droits à la liberté syndicale et à la négociation collective.
L’économie numérique a fait naître de nouvelles formes de production et d’emploi, dont l’économie de plateformes..Les travaux proposés sur les plateformes sont variés : petits travaux ménagers ou de bricolage, transport de personnes ou de repas, baby-sitting, réalisation de logos, etc . Les prestataires, qui, la plupart du temps, sont considérés par la plateforme comme des indépendants, sont payés à la tâche, et leurs droits peu souvent peu reconnus , faute d’une législation claire.
En Algérie, où l‘accès à internet et l’un des plus important en Afrique et le premier au Maghreb, le recours à ces plateformes, est devenu un geste anodin, mais qui comprend certains risques aussi. Particulièrement prononcé durant la pandémie, où le E commerce a été des plus florissants chez nous.
Il faut savoir, que le E-commerce, en Algérie est supérieur à la moyenne africaine (35,2%) et inférieur à la moyenne mondiale (54,4%). Le nombre d’internautes qui a augmenté de 17%, explique cela aussi.
Aussi, quels droits pour ces travailleurs du numérique ?
L’ex ministre du commerce Said Djellab, a abordé ce sujet et a précisé lors d‘une rencontre que face au vie juridique, il est nécessaire de mettre en place une stratégie et une loi régissant ce secteur.
En dehors de petits boulots assimilés au secteur informel, les plateformes existantes chez nous ne garantissent en aucune façon les droits des travailleurs qu’elles emploient ou procurent un emploi.
R. H.