C’est un véritable cri d’alarme que celui de Samy Agueli, président de la Confédération algérienne des patrons citoyens (CAPC), exprimé ce mercredi 4 octobre, sur les ondes de la radio nationale chaîne III. Et pour cause, cet entrepreneur avertit rien moins que sur l’ «effondrement» en cours de notre économie nationale, dû en grande partie à la crise sanitaire.
« Depuis le début de la crise sanitaire notre économie souffre et nos entreprises sont en train de fermer l’une après l’autre », commence par assener, Samy Agueli, affirmant, en outre, « qu’on est en train de perdre des acquis » et qu’ «il y a vraiment le feu à la maison».
Au vu de la gravité de la situation, M. Agueli conclut au fait, que désormais, « la réforme économique n’est pas un choix mais une obligation. La situation est compliquée et nous la ressentons de jour en jour », a-t-il estimé.
Néanmoins, il précisera ce qu’il entend par « réforme », à savoir selon lui, « qu’il faut reprendre l’économie avec d’autres reflexes, (dont) une dé-bureaucratisation réelle qui sera ressentie sur le terrain, et non au niveau déclaratif ».
Cependant, avant tout cela, le président de la CAPC, plaide la priorité de « sauver nos entreprises qui commencent à ressentir le poids de la crise, puisque nous avons des signaux très négatifs», a-t-il fait état, notamment, des signes de « sociétés qui existent depuis des années, mais n’ayant plus les moyens de payer leurs engagements », a-t-il précisé.
« Il faut trouver les moyens d’accompagner nos entreprises et arrêter toutes pénalisation et, pourquoi pas, une année blanche sur le plan fiscale et parafiscale », a-t-il, enfin, préconisé.
F. D.