Le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi a souligné, jeudi dernier, que le taux d’avancement de la route transsaharienne est de plus de 90% soit 9.000 km bitumés sur 9900 km de linéaire total. De plus, les six pays membres représentent 27% du PIB du continent et 25% de sa population.
Par Nadia B.
M. Ayadi est intervenu à l’occasion d’une Journée d’étude sur la route transsaharienne organisée par le CNESE et le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT),
Pour le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Reda Tir, la route transsaharienne est en mesure de constituer un moteur de croissance économique si elle est érigée comme corridor de commerce entre les pays membres du projet de l’infrastructure intra-africaine de 9.900 km, a estimé.
M. Tir a souligné l’intérêt de concrétiser le projet de la route transsaharienne notamment via la création d’un corridor économique entre les pays membres de ce projet, vecteur, a-t-il dit, d’intégration régionale et de développement commercial intra-africain.
« Pour cette raison, les pays membres de la route transsaharienne sont appelés à lancer un débat pour promouvoir cette route stratégique en un corridor devenant un véritable moteur de croissance économique et de développement en Afrique », a plaidé M. Tir, notant l’opportunité offerte par la mise en œuvre de la zone de libre-échange africaine (Zlecaf) offrant « un nouveau souffle » pour la route transsaharienne.
En présence des secrétaires généraux de plusieurs départements ministériels et de représentants diplomatiques des pays membres du CLRT (Tunisie, Mali, Niger, Tchad et Nigéria), le président du CNESE a affirmé que l’ouverture vers un nombre encore plus important de pays africains permettra d’augmenter le volume des échanges et attirera davantage d’investissements.
Rappelant que « cette ambition est conforme aux objectifs de l’Union africaine et aux stratégies de soutien des partenaires internationaux de développement », M. Tir a estimé nécessaire pour les pays membres de la route transsaharienne, afin d’atteindre cet objectif, de prendre certaines mesures incluant l’établissement d’un accord stratégique définissant un mécanisme de collaboration et un système de gestion durable.
Il a également cité l’intérêt de créer un forum économique réunissant annuellement les dirigeants d’entreprises et responsables politiques des six pays membres afin d’échanger sur les problématiques d’ordre économique et commercial de la région, proposant aussi la création d’un conseil d’affaires mixte regroupant les chambres de commerce et d’industrie et des institutions similaires des pays membres dans le but de coordonner la concertation entre les adhérents des actions visant le développement des différents secteurs économiques de la région.
Pour sa part, le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi, a rappelé qu’en 2009, le comité avait lancé une étude sur les potentialités d’échanges commerciaux entre les pays membres, dont les recommandations « toujours d’actualité » ont porté sur l’instauration d’un système corridor et la création d’une instance commune chargée du soutien et de la promotion des échanges commerciaux entre les pays du CLRT.
« Le projet de la route transsaharienne est physiquement mûr pour la concrétisation des objectifs, à savoir, l’accélération des échanges entre les membres pour une plus grande intégration régionale ».
De son côté, l’expert et Professeur Nacer Bourenane, a fait observer que la route transsaharienne est un projet considéré comme l’un des plus structurants du continent que le NEPAD a retenu comme projet phare.
« Ce projet est également essentiel car le continent se dirige dans toutes ses régions vers une approche en termes de corridor. Il y a le corridor de Maputo (Mozambique), celui de Beira (Mozambique) et le plus récent reliant Addis-Abeba (Ethiopie) au port de Monbasa (Kenya) en passant par Nairobi », a énuméré M. Bourenane.
N. B./agences
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Commerce/Micro-entreprises
Une convention pour la promotion de l’exportation
Les ministères du Commerce et celui des Micro-entreprises ont signé en fin de semaine dernière à Alger, une convention visant à soutenir et accompagner les jeunes promoteurs dans leurs activités d’exportation.
Paraphée par les ministres des deux secteurs, respectivement, Kamel Rezig et Nassim Diafat, cette convention porte sur des activités relatives à la formation, la participation aux foires et salons internationaux et à l’encadrement des micro-entreprises souhaitant s’engager dans l’exportation.
A cette occasion, M. Rezig a assuré que son département ministériel mettra à la disposition des jeunes entrepreneurs « tous les moyens humains et matériels » dont il dispose afin d’atteindre l’objectif de 5 milliards de dollars d’exportation hors hydrocarbures, en exploitant, notamment, les accords internationaux concernant les marchés européens, arabes ou encore africains, afin d’accompagner les entreprises algériennes dans la commercialisation de leurs produits à l’étranger.
Dans ce cadre, il a également assuré le soutien aux jeunes entrepreneurs par le biais de la Société algérienne des foires et des expositions (SAFEX), la Chambre algérienne du commerce et de l’industrie (CACI) ou encore de l’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur (Algex) dans ce domaine.
Le ministre du Commerce s’est dit « convaincu » du potentiel des jeunes entrepreneurs algériens qui, selon lui, « joueront leur rôle, dans l’économie nationale, pour peu qu’ils trouvent l’assistance nécessaire ».
Il a aussi évoqué l’apport important de la cartographie des produits algériens qui inclus 9.000 entreprises et 25.000 produits locaux et qui sera mise à la disposition des jeunes entrepreneurs.
De son côté, M. Diafat a relevé que de nombreuses entreprises algériennes exportent leurs produits parfois de façon illégale, ce qui a donné naissance au programme « Ambassadeur » qui est, selon lui, une initiative de plusieurs départements et qui prend en considération tout ce que peuvent apporter les micro-entreprises en termes de produits de qualité exportables.
M. Diafat a mis en avant le rôle « prépondérant » du ministère du Commerce dans la réussite de ce programme affirmant que son département sera un « outil de promotion du produit algérien ».
APS
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Promotion des produits non ligneux
Un plan d’action en cours de préparation
La Direction générale des forêts (DGF) a annoncé, jeudi dernier, dans un communiqué qu’elle était en passe d’élaborer un plan d’action pour la promotion des produits forestiers non ligneux en Algérie.
« La Direction générale des forêts facilite, avec l’appui de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le processus d’élaboration de la stratégie et du plan d’action national pour la promotion des produits forestiers non ligneux en Algérie », note le document, ajoutant que le cadre stratégique développé, à cet effet, comprend trois orientations stratégiques et neuf objectifs.
La première orientation stratégique s’agit d’assurer une offre des produits forestiers non ligneux issus de sources légales et durables, la deuxième concerne le développement des chaines de valeurs forestières basées sur les produits forestiers non ligneux, alors que la troisième orientation stratégique concerne l’adaptation du cadre politique afin de créer un environnement favorable à la gestion durable de la ressource au développement des chaines de valeurs forestières.
Ainsi, dans le cadre de l’opérationnalisation de ce cadre stratégique, un plan d’action sera élaboré pour chaque orientation stratégique, a indiqué le DGF, précisant que l’atelier d’élaboration du plan d’action se tiendra les 07 et 08 mars 2021 et se déroulera en séances plénières et en trois groupes de travail.
Chaque groupe de travail se focalisera sur une orientation stratégique, explique la DGF, ajoutant que ces groupes sont invités à donner une brève description de l’orientation stratégique et formuler un indicateur de l’orientation stratégique et un ou deux indicateurs pour chaque objectif.
R. N.