Prévue pour le 4 octobre 2020, la rentrée scolaire est vécue comme un grand soulagement. Même parmi les élèves, cette rentrée est synonyme de vie normale. En effet, au début de la nouvelle année scolaire, Viber a sondé les utilisateurs du monde entier sur le retour des écoles et les solutions qu’ils jugent appropriées, pour poursuivre le processus éducatif dans le cadre de la pandémie du corona. Plus de 180 000 internautes du monde entier, dont la France, l’Allemagne, la Russie, les Philippines, et d’autres pays arabes comme l’Irak, l’Algérie et l’Égypte, ont participé au sondage.
Bien que ce sondage ne concerne que les utilisateurs de Viber, il n’en reste pas moins représentatif de l’opinion généralisée des enfants fatigués du confinement.
76% déclarent préférer retourner à l’école, tandis que 18% considèrent l’alternance, entre enseignement classique et enseignement en ligne, comme une solution plus appropriée pour la nouvelle année scolaire.
Pour les parents, après 6 mois de vacances et de perturbations scolaires liées à la Covid-19, certes, les pouvoirs publics ont mis en place un système d’enseignement via le Net, mais celui-ci ne s’est pas révélé des plus performants.
L’Algérie a expérimenté, à partir du 5 avril, pour la première fois dans son histoire, l’enseignement à distance généralisé aux élèves scolarisés. Une solution imposée par le risque endémique au Covid-19. Pour les parents, la tâche s’est avérée compliquée. Certaines mamans ont passé le week-end à chercher des liens des cours en ligne.
Pour la majorité des parents, l’enseignement à distance reste une solution partielle. Elle ne remplace pas les cours dispensés en classe avec une présence physique de l’enseignant.
L’annonce de la date de la reprise scolaire a été accueillie comme une soupape d’échappement.
Reste que ce retour aux bancs des écoles, salué par les élèves, signifie les retrouvailles avec les amis, la fin du confinement et, surtout, un retour progressif a la vie normale, loin des engueulades des parents.
Réda Hadi