Les résultats préliminaires d’une étude menée par le service d’épidémiologie à l’Etablissement hospitalier universitaire Frantz Fanon de Blida, ont fait ressortir un taux de 17,1% des personnels soignants testés positifs au coronavirus.
Supervisant l’étude menée en collaboration avec l’institut Pasteur d’Alger, Pr. Abderrazak Bouamra a alerté, selon APS, sur la séroprévalence du Sars-Cov-2 en milieu professionnel hospitalier épuisé après neuf mois de dure besogne, précisant que parmi les 2753 personnels soignants testés, 470 employés se sont révélés positifs, soit un taux de 17,1%.
Première du genre, cette enquête réalisée durant la situation pandémique en Algérie, se veut « un indicateur » pour évaluer l’étendue de la pandémie, permettant ainsi de prendre les mesures préventives idoines aussi bien aux patients qu’aux personnels soignants.
Cette étude constitue, également, « une référence » pour encourager la réalisation d’enquêtes pandémiques similaires dans d’autres wilayas, à l’effet d’endiguer la propagation du virus et de protéger les corps de la santé afin qu’ils puissent s’acquitter de leur mission au service du citoyen.
La wilaya de Blida est considérée comme l’épicentre de la pandémie en Algérie et un échantillon précieux pour l’étude, a souligné Pr. Bouamra, expliquant l’exposition d’une partie du personnel ciblé par « une baisse de vigilance », tandis que l’autre partie a été contaminée, selon lui, en dehors de l’établissement.
Le taux de prévalence des soignants testés positifs aux anticorps était, explique le même responsable, pratiquement égal indépendamment des tranches d’âge, avec 20,4% pour la fourchette de 45-49 ans, 20,2% pour les 50-54 ans et 20% pour les 20-24 ans.
R. N