Considéré comme étant l’une des contraintes pour les investisseurs, le délai du traitement et d’étude des dossiers de prêts bancaires doit être écourté. Des instructions ont été données dans ce sens, par le premier argentier du pays, Aymen Benabderrahmane.
En effet, il a déclaré avant-hier devant les Sénateurs, lors d’une plénière consacrée aux questions orales au conseil de la Nation, que «l’étude des dossiers de prêts bancaires devrait être accélérée au niveau des différentes banques et que les délais devraient être fixés à 30 jours au plus tard, et cela à partir du mois de mars prochain».
C’est un message clair pour banquiers afin de se réveiller de leur léthargie, en s’adaptant avec les exigences de la conjoncture actuelle. Des experts le disent : l’Algérie n’a pas encore du temps à perdre. Il est plus que nécessaire de réduire le temps économique. Le président de la CAPC, Sami Agli avait dénoncé à maintes reprises cette lourdeur dans le traitement des dossiers d’investissement au niveau des banques, d’où la nécessité d’engager des réformes profondes à notre système financier qui a atteint ses limites.
L’élargissement du réseau bancaire, une nécessité
Dans ce cadre, M. Benabderrahmane a pour sa part affiché son mécontentement, notamment en ce qui concerne l’étude des dossiers des projets Ansej par le passé, dont les délais peuvent dépassés les 13 mois. Pour lui, c’est inadmissible !
Le ministre des Finances a également admis que certaines agences bancaires sont devenues des simples guichets, dont l’accueil des clients est inapproprié.
À cet effet, il a appelé à l’amélioration de la qualité de service et d’accueil qui doit être reconsidéré. L’élargissement du réseau bancaire est l’une des solutions. Actuellement, la couverture bancaire est loin de la norme mondiale avec seulement une agence bancaire pour plus de 26.000 habitants.
Des efforts sont en train de se faire sur le terrain, dira –t-il, en annonçant l’ouverture d’une quarantaine de nouvelles agences bancaires, dont 17 sont publiques, pour amener le nombre à 1.690 au niveau national.
Enfin, Aymen Benabderrahmane, a appelé à encourager les banques à fournir plus de services aux citoyens, révélant en même temps que les banques avaient commencé à préparer un programme islamique dans de nombreuses spécialités, y compris l’investissement.
Akrem R.