Intervenant ce mardi 22 décembre sur les ondes de la radio nationale, chaîne III, le Dr. Mohamed Yousfi chef de service des maladies infectieuses, à l’hôpital de Boufarik et président du syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, a affirmé que la vaccination est le seul et unique remède contre cette pandémie.
M. Yousfi a préconisé, par ailleurs de « passer à l’étape suivante », consistant en la « mise en application de cette vaccination tout en insistant sur les mesures barrières qui doivent être respectées même lors de cette opération ».
Concernant les appréhensions quant à la fiabilité du vaccin conçu en un temps record, Mohamed Yousfi, rassure quant au fait que ce vaccin « a été élaboré rapidement grâce aux échanges en termes de données scientifiques entre les grandes nations. Une première », affirme-t-il. Il expliquera plus en détail que « Pour rassurer le citoyen, ce vaccin a été élaboré en un temps record pour deux raisons : la première c’est qu’il y a eu pour la première fois un échange en terme de données scientifiques qu’on n’a jamais eu avant, ce qui fait qu’il y a eu plus de 150 projets d’élaboration de vaccin. La deuxième, très importante, est que plusieurs laboratoires se sont lancés et surtout beaucoup d’argent a été investi », a souligné Pr Yousefi.
Sur le choix du vaccin à acquérir, l’infectiologue a fait savoir que cela repose sur plusieurs critères, notamment la conservation, la logistique, la disponibilité et le prix. Il s’est dit, à cet effet, « optimiste » quant à l’efficacité des vaccins contre le coronavirus, certains laboratoires ayant réalisé, selon lui, des avancées considérables.
« Jusqu’au moment où on parle, avec tout ce qui a été publié en terme d’efficacité et d’effets secondaires, plusieurs vaccins sont valables (…). On peut faire le choix et on a cette possibilité de négocier », a poursuivi l’infectiologue, jugeant la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’entamer la vaccination janvier prochain « logique », parce que, a-t-il argué, d’un point de vue scientifique, il fallait qu’on attende les « premiers résultats » des vaccinations entamées dans certains pays.
N. B.