Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid est revenu ce lundi, sur la situation sanitaire en Algérie, lors d’une conférence de presse.
Le ministre, tout en déclarant que «nous sommes en guerre contre l’épidémie, et (que) nous avons appris à vivre avec», a néanmoins assuré que «grâce à la mobilisation des médecins et de la population, nous avons pu vaincre la première vague, et nous sommes désormais dans une situation plutôt stable».
Cependant, il a déploré que «des gens ne prennent pas encore la mesure du danger», et que «nous avons constaté le non-respect des mesures de port du masque et de la distanciation physique, ainsi que les autres recommandations du ministère».
A noter, le ton qui se veut rassurant du ministre, par rapport à ses déclarations, dimanche à la radio nationale, où il avait affirmé que l’Algérie était en proie à une seconde vague de l’épidémie et que des mesures de lutte plus sévères que celles appliquées actuellement, pourraient être envisagées.
Le Pr. Benbouzid, s’est, par ailleurs, appesanti sur la question des tests de dépistage du virus disponibles en Algérie, concernant leur fiabilité et leur accessibilité. Ainsi, après avoir cité les différents tests de dépistage du virus (PCR, sérologique, antigénique), le ministre a souligné que les tests PCR importés par l’Algérie ne peuvent pas être disponibles à l’échelle nationale.
Des tests qui, par ailleurs, coûtent chers, a affirmé le Pr. Benbouzid, bien que l’Algérie y consacre le gros de son budget, puisque a-t-il expliqué, ses résultats sont fiables à 90% . Contrairement aux tests sérologiques explique-t-il, dont la fiabilité est discutable.
N. B.