Par Farid D.
Dans un entretien accordé jeudi dernier au l’ExpressDZ, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a révélé que le fameux fonds d’aide à la presse, sera enfin réactivé cette année, 2021.
«Cette réactivation, validée par le Premier ministre sur la base d’une proposition que nous avions faite, tend à aider les médias privés à surmonter leurs difficultés financières, compliquées davantage par l’arrêt des activités engendré par la pandémie du coronavirus (Covid-19) », a, en effet, affirmé Ammar Belhimer.
Sur un autre plan, le ministre a fait savoir que la plupart des dix chantiers lancés, en janvier 2020, «pour assainir un secteur longtemps laissé au désarroi, sont bien avancés».
Ces chantiers donc, concernent selon le Ministre, «à la mise en place d’un cadre juridique adéquat pour régir le secteur de la presse électronique, la mise à jour des statuts de TDA pour la commercialisation des produits offerts par Alcomsat1, la publicité, le sondage et les agences de communication».
Dans le même esprit, Belhimer a rappelé que l’année 2021 sera consacrée à l’amendement de la loi organique relative à l’information de 2012 «en vue de l’adapter à la nouvelle Constitution et aux mutations que connait le secteur» et qui sera» pensée avec le concours de l’ensemble des acteurs et professionnels du secteur ».
S’agissant du marché de la publicité, Belhimer a estimé que celui-ci «n’a pas été laissé dans l’état d’anarchie qu’il connaissait», indiquant, qu’ «en attendant l’adoption du décret exécutif relatif à cette branche d’activité, l’ANEP a entrepris, en sa qualité de régie exclusive de l’Etat, de mettre en conformité l’accès aux annonces publiques avec les lois de la République, par une série de critères transitoires, quinze en tout, qui prendront effet incessamment».
La presse électronique n’a pas été en reste lors de cette interview. A ce sujet, le ministre de la communication a affirmé qu’il a été mis fin « à l’anarchie» par l’élaboration d’un décret aujourd’hui en vigueur».
Questionné sur l’état du secteur de la Communication, il a indiqué «qu’assainir un champ ruiné et miné exige à la fois du temps et de la persévérance».
«Nous continuons à travailler pour une amélioration de la situation du secteur de la Communication qui a été durant longtemps rongé par les intrus et les affairistes», a-t-il regretté.
Pour le ministre, l’aspect de la sécurité numérique, qui constitue un défi majeur de l’heure, «exige que tous les sites électroniques d’information ou autres, soient hébergés localement afin de protéger les données du pays», précisant que les opérateurs comme l’entreprise de télédiffusion (TDA), Algérie Télécom, Mobilis ou encore l’Agence de presse «Algérie Presse Service» (APS) disposent de Data Center répondant à tous les besoins d’hébergement des sites électroniques et de stockage des contenus informatisés (stockés en Cloud).
F. D.