Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli a alerté hier à Alger, contre la prolifération du marché informel, notamment, si des mesures fortes ne sont pas prises en urgence par le gouvernement.
Selon lui, le secteur informel est aujourd’hui très puissant et très solidement installé sur le marché national. Après la crise de 2020, on s’attend à ce que l’informel se renforce davantage et attire de nouveaux acteurs qui activaient jusque-là dans la transparence. «Durant cette pandémie, nous avons constaté, malheureusement, que les entreprises activant dans l’informel sont en très bonne santé, contrairement à celles activant l’économie officielle», a-t-il déploré, en mettant en garde que «si les choses continuent comme ça, l’informel sera encore plus fort».
À cet effet, et afin de contenir et de réduire de manière graduelle son champ d’influence, une amnistié fiscale est recommandée pour réintégrer dans l’espace légal, les volumes financiers qui y échappent, tout en fixant un droit d’entrée qui permettra de procurer des ressources au Trésor Public.
Le président de la CAPC, qui s’exprimait lors d’un point de presse, présentant les 62 propositions de la CAPC pour la réussite du plan de relance, a souligné la nécessité de mettre ce dossier «épineux» sous la tutelle du président de la République direct, et ce, afin de reconquérir la confiance de ces acteurs de la sphère informelle.
Ainsi que, ajoute-t-il, de décider d’une amnistié fiscale en taxant à hauteur de 1% les montants déclarés au fisc puis déposés dans les banques. L’amnistié ne concerne pas, toutefois, les liquidités dont l’origine est criminelle (drogue, terrorisme, corruptions, etc.).
à cela s’ajoute la nécessité de décider d’un plan global d’intégration de l’informel dans la sphère économique légale, créatrice d’emplois et de richesses. Cela passe par la généralisation des paiements électroniques (e-paiement, mobile payement, plateforme payment), une animiste fiscale totale, changement de la monnaie et interdiction de retraits de plus de 100 000 DA, gel de toutes sortes d’autorisations d’investissements hors les secteurs dits stratégiques, et ce, afin de promouvoir l’investissement à outrance et enfin, rabaissement des taux d’imposition fiscaux. L’intervenant a également préconisé de multiplier les marchés de gros et de fruits et légumes et en faire graduellement, un lieu de passage de l’ensemble du commerce des produits agricoles. «Nous proposons de créer des marchés bihebdomadaires de quartier pour y intégrer, au fur et à mesure, le commerce de rue et les marchands à la sauvette et d’utiliser le secteur agricole comme premier secteur pour capter l’informel, tout en sachant que ce secteur est exonéré d’impôts», a-t-il énuméré.
Enfin, le président de la CAPC a plaidé pour la réforme en profondeur du système du registre de commerce. Il s’agit de passer à un système déclaratif, à charge pour l’administration commerciale de développer son système d’observation des pratiques commerciales sur les différents marchés et, le cas échéant, sanctionner sévèrement les contrevenants.
Selma R.
vous n’aviez maitriser ni le secteur informel ni celle d’officiel .ont dirai qu’il n y a ni gouvernement ni agents de control ni lois titre d’exemple l’huile de table a disparu meme avant ramadan ..toujours probleme de gestion probleme logistique et probleme apres probleme
le peuple souleve de son malheur et demende le changement vous l’avez doner un nom « hirk moubarek » moubarek sur vous de maintenir le pouvoir et vous ne voulez pas le lacher a auqun prix . .el hirak continue a manifester pacifiquement jusqu’a l monde entier entend sa voix et ces revendications .honte a vous vous laissez toujours le citoyen cheche toujours a quoi pour manger pas d’huile pas du lait et toujours un manque por acheter