Le renforcement de l’intégration nationale est l’une des priorités du groupe pétro-gazier «Sonatrach». Sur les trois derniers exercices, plus de 5200 contrats ont été confiés à des sociétés nationales d’une valeur de plus de 8,5 milliards de dollars équivalents. L’année précédente (2022), 84% des contrats ont été signés avec des entreprise de droit algérien, soit 1 885 contrats d’un montant global de plus de 3 milliards de dollars équivalents, indique le groupe dans on bilan présenté hier à la presse. Ceci témoigne du rôle important que joue Sonatrach dans le développement économique de notre pays.
Par Akrem R.
Elle est le moteur de la croissance, par excellence, de l’économie nationale et, notamment, de l’industrie nationale. Tout un tissu économique est désormais créé autour de la compagnie nationale qui privilège de plus en plus le recours au produit local, en consentant des investissements en dinars. Cette stratégie donne ses fruits et consolide ses résultats financiers.
Même chose dans le domaine de l’investissement: la compagnie privilégie l’investissement en dinars. D’ailleurs, 73% des investissements on été consentis en dinars, soit, l’équivalent de 5,6 milliards de dollars, selon le même bilan des activités de la Sonatrach durant l’exercice de 2022 à fin mai 2023.
S’agissant de l’emploi, le groupe a maintenu ses efforts en la matière, en procédant au recrutement de 4.208 agents dont 57 % au niveau du Sud du pays, durant la période 2020 à fin mai 2023, a-t-on également souligné dans ce bilan faisant état d’une politique de maximalisation de l’utilisation de la main-d’œuvre algérienne et principalement locale.
Sur ce point, le Pdg du groupe, Toufik Hakkar, a précisé que le recrutement se fait selon les besoins de chaque année et dans les wilayas productrices. Une précision de taille confirmant la gestion purement économique du groupe.
Par ailleurs, Sonatrach a signé avec l’ASAL (Agence spatiale algérienne) une convention pour la recherche collaborative et l’application des techniques satellitaires pour l’estimation des émissions GES (gaz à effet de serres). En somme, cette politique de rationalisation des dépenses en favorisant le «made in algeria» était largement visible sur les indicateurs financiers du groupe. Un résultat net exprimé en dollars a atteint 10,2 milliards en 2022, contre 4,4 milliards en 2021, soit une hausse de 145 %.
Quant au total de la fiscalité versée au titre de l’exercice 2022 est de l’ordre de 5 548 milliards de DA contre 2 601 milliards en 2021, soit une hausse de 113%.
A. R.