Par Zoheir Zaid
Le réseau du PME en Algérie ne représente que 20% du nombre devant être créées pour atteindre la norme en vigueur à l’échelle mondiale.
C’est ce qu’a déclaré le président du Conseil national de concertation et de développement de la PME (CncdPME), Adel Bensaci, en marge de la conférence-débat organisée, hier, au Holiday Inn Alger Cheraga Towers, par l’agence BG-ICC (Benghaneme International Consulting Company) pour annoncer la tenue de la 1ère édition de son Salon Algeria Investment Conference (AIC), qui se tiendra les 6 et 7 novembre au Centre international des Conférences Abdelatif Rahal (Cic d’Alger), sous le quadruple patronage du ministère du Commerce, de l’Industrie, de la Pêche et des Productions halieutiques, et du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up.
Adel Benzaim a tenu également à proposer la création d’un organisme chargé de l’évaluation des risques d’investissement et des modalités d’accès aux crédits bancaires, tout en affirmant que la numérisation du code des marchés publics est un gage de transparence qui mettra fin à certaines pratiques nuisibles à l’économie.
Lui emboitant le pas, Managing Partener (gérant associé) du Cabinet KKB Advisory, Akli Brihi, a rappelé l’indispensabilité et la complémentarité des quatre sécurités : la sécurité de l’eau, la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire et, enfin, la sécurité digitale.
Pour sa part, le président de la Confédération algérienne du Patronat citoyen (Capc), Sami Agli, après avoir qualifié AIC «de plus gros évènement post-Covid», a encore une fois, réitéré l’impératif d’associer toutes les parties prenantes dans le processus d’édification d’une économie créatrice de richesses, dont la Capc qui regroupe des adhérents de 42 wilayas du pays. Il a également rappelé que l’économie Algérienne vit, à l’instar du monde, une crise, et que qu’elle demeure un gros chantier, basé sur la rente, qui n’est pas à diaboliser, car elle a, tout de même permis d’assurer des recettes importantes au pays. Sami Agli, appelle à un renouveau économique basé sur le numérique, l’agro-industrie, l’agriculture, en se basant sur les acteurs économiques de demain, dont les start-ups.
La conférence de presse a également été rehaussée par l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Algérie, Voho Sahi Alphonse.
A propos d’AIC
AIC, se tiendra, comme indiqué, les 6 et 7 novembre 2021 au Cic d’Alger, avec la participation de pas moins de 2 500 investisseurs algériens et de 500 autres étrangers.
Le programme comporte une trentaine de sessions thématiques et plus d’une dizaine de conférences-débat, et sera articulé autour de thématiques diverses.
Nous en citerons les grands axes: »Panorama économique de l’Algérie et du continent Africain », ‘‘le financement des investissements: Quels seront les acteurs de demain? », « mécanismes de soutien à l’investissement en Algérie », « la transformation digitale au service de la modernisation des industries », »la logistique, la clé de la réussite des activités économiques », »l’industrie: La sous-traitance industrielle, un maillon stratégique », »l’énergie, le grand défi de demain », »l’agriculture et l’agroalimentaire, un investissement d’avenir », »la portée continentale du secteur de l’industrie pharmaceutique en Algérie ».
Selon le directeur général (DG) de BG-ICC, Racim Benghanem, «AIC sera le déclic d’une reprise succédant à une stagnation qui n’a que trop duré». Pour sa part, le responsable event chez BG-ICC Walid Benmadjebari, a révélé que «AIC compte des partenaires africains, telle que la Cote d’Ivoire, le Kenya, la Tunisie et, probablement, l’Egypte.»