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A côté du Président Tebboune et du Haut Commandement militaire : Pourquoi faut- il désormais se mobiliser ?

Par Eco Times
24 février 2021
Dans Les analyses d'Ali MEBROUKINE
848
A A
A côté du Président Tebboune et du Haut Commandement militaire : Pourquoi faut- il désormais se mobiliser ?

 Voici les sept (7) raisons pour lesquels les Algériens devront désormais se mobiliser derrière le Président de la République  derrière  le Haut Commandement militaire.

Par Ali Mebroukine, Professeur d’université

Vers le rétablissement du lien de confiance entre le citoyen et le pouvoir

  1. Les problèmes économiques, financiers et sociaux que rencontre aujourd’hui l’Algérie sont durables et leur traitement passe par des réformes de structure audacieuses destinées à en finir, une fois pour toutes, avec l’économie de rente qui a causé tant de dégâts au pays en 60 ans. Seuls un Président de la République et des pouvoirs constitués forts du soutien populaire peuvent engager le pays sur un sentier vertueux qui le fera accéder à un stade supérieur de son développement.
  • La sincérité du Président de la République ne fait plus  débat ni du reste son courage et son stoïcisme devant l’épreuve. Le Président Abdelmadjid Tebboune a respecté ses engagements et tenu parole. Les décisions annoncées le 18 février dernier sont celles qui étaient attendues par la majorité de la population et elles s’inscrivent dans la  droite ligne de l’esprit de la Constitution révisée du 1er novembre 2020. L’Algérie passe ainsi d’une forme de constitutionnalisme qu’on qualifiera en substance de «manipulatif» (au sens où l’effectivité de la règle de droit était fondamentalement l’otage du pouvoir exécutif et/ou de forces extraconstitutionnelles)  à une forme qualitative  supérieure, qui est le constitutionnalisme «performatif», caractérisé par le primat des libertés fondamentales, le principe de la séparation et de la collaboration des pouvoirs et la permanence du contrôle de l’utilisation de l’argent public par des institutions  indépendantes.
  • Le Hirak originel, celui qui exprimait un rejet profond de la population à l’égard d’un système de gouvernance basé sur le népotisme, le clientélisme, le clanisme et l’argent sale, a été constitutionnalisé. Les doléances des Algériens ont été prises en charge par le pouvoir en place, notamment la fin de l’impunité pour les élites politiques corrompues et leurs affidés et la lutte institutionnalisée  contre le crime en bande organisée. Quant au Hirak manipulé et circonvenu par des personnes agissant pour le compte de forces occultes, il a bénéficié de la clémence du Président Tebboune puisqu’aussi bien certaines de ses figures les plus emblématiques  ont recouvré la liberté dès le 19 février. Néanmoins, ces personnalités devront  désormais agir à visage découvert, et dans le cadre des lois de la République.

Démocratie  participative et responsabilité  renforcée de l’Administration et du citoyen

  • Le Président de la République n’a eu de cesse, depuis son élection le 12 décembre 2019, que de rappeler aux Algériens que la démocratie, la liberté et la justice auxquelles ils aspirent légitimement ne peuvent devenir réalité que s’ils sont conscients des enjeux politiques, sociaux et culturels que ces valeurs représentent et sont capables de les intérioriser, une fois l’étape de la revendication satisfaite, franchie. On ajoutera que l’Algérie doit d’abord accéder au rang d’État-nation, dans une vision post-hégélienne exigeante, autrement dit, une fois qu’elle aura transcendé les liens primordiaux qui ont tenu lieu d’unité aux populations algériennes des siècles durant et demeurent à ce jour. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle pourra acclimater le modèle politique des Etats qui sacralisent les libertés individuelles et collectives puisque c’est ce modèle qui a servi de fondement idéologique au constituant du 1er novembre 2020.   La hogra, la culture du rapport de forces, le clanisme, le béni-amisme s’épanouissent au sein de tous les microorganismes qui forment le large spectre de la société algérienne et ne sont pas l’apanage des sommets de l’Etat. Les Algériens, hélas, le vérifient souvent qui subissent l’arbitraire du voisin, du parent proche, du supérieur hiérarchique, du collègue mais guère celui des sommets de l’Etat où officient des cadres dont la plupart sont intègres et dotés d’un professionnalisme rigoureux. Mais si l’épanouissement de la démocratie est l’affaire de tous les acteurs sociaux, c’est à l’Etat de faire respecter l’adhésion aux règles du jeu : la loyauté de la concurrence économique dans une économie de marché, l’égalité de tous devant les charges publiques, la soumission universelle à la souveraineté du droit, à commencer par ceux qui élaborent les textes législatifs et règlementaires, ceux qui sont en charge de leur exécution et ceux qui doivent sanctionner les manquements qui y sont portés.
  • La société algérienne  s’est  beaucoup différenciée et complexifiée au cours des dernières décennies ; celle de 2021 ne ressemble guère ni à l’Algérie des années 1970, celle du socialisme triomphant ni celle de la fin des années 1980, celle d’un constitutionnalisme en trompe-l’œil ni celle des années 2000-2019 emmenée par un despote mégalomaniaque en service commandé (celui de détruire ce pays). Aujourd’hui la juridicisation des rapports de pouvoirs est devenue la condition sina qua non de la pérennité du lien de confiance entre gouvernants et gouvernés. Il est fini le temps où des politiques publiques engageant l’avenir de plusieurs générations et mobilisant des ressources financières colossales pouvaient être mises en œuvre sans évaluation de leurs différents impacts.  La Constitution révisée du 1er novembre 2020 consacre la notion de «démocratie participative», ce qui signifie que tous les Algériens intéressés seront associés à la prise de décision, que la décentralisation des pouvoirs qui est une nécessité sera fortement accentuée et que, progressivement,  la méritocratie républicaine, fût-ce dans une vision relative des choses, devra se substituer au népotisme ambiant qui a marginalisé les meilleures compétences et contraint des centaines de milliers de nos ressources humaines les plus qualifiées à prendre le vent du large.
  • L’Administration devra être loyale au Président de la République, à l’exécutif, émanation du Parlement élu, au pouvoir législatif ainsi qu’à l’institution judicaire. La loyauté n’est pas synonyme de loyalisme et la loyauté n’est pas contradictoire avec la notion d’indépendance qui ne peut s’exercer que dans un cadre juridique précis. Les fonctionnaires et agents de l’Etat sont tenus d’appliquer à la lettre les lois et règlements ainsi que les décisions de justice lorsqu’elles sont revêtues de l’autorité de chose jugée définitive. Certains fonctionnaires ont tenté dans un passé récent de s’affranchir de cette loi d’airain sans laquelle il ne peut y avoir ni Etat ni protection des usagers du service public. Avant la fin de l’année 2021, le problème de la légitimité des gouvernants à l’égard des gouvernés sera résolu. En attendant, il est indispensable que l’Etat demeure légitime à l’intérieur de son propre périmètre, afin que les règlements ayant autorité de chose  décidée reçoivent pleine application, contrairement à ce que nous avons pu observer récemment.

Rôle accru du politique et stricte impartialité de l’institution militaire

  • La stabilité présente et future de l’Algérie ne peut être assurée que par une armée puissante, efficace et moderne. Les Algériens auront tout loisir de vérifier dès l’installation des nouveaux pouvoirs constitués, que l’institution militaire ne prendra part ni à la cooptation des élites civiles en charge nominalement de la gestion des affaires publiques ni ne cherchera à s’immiscer dans leurs missions. Mais attention. Le risque ne peut être a priori écarté que la classe politique ne se détache de la population qui l’a élue et s’affranchisse de l’obligation de rendre compte à ses mandants. La reprise en main du processus politique en Turquie, en 1980, par l’Armée était motivée par la circonstance que les politiciens élus qui se succédaient au pouvoir conduisaient tout droit cette grande nation dans un précipice. Le drame libanais actuel doit être également pour nous un sujet de méditation. Si l’armée n’est pas impliquée dans la vie politique, les tensions récurrentes entre communautés religieuses, les alliances que celles-ci nouent avec des puissances étrangères et la lutte implacable pour la conquête du pouvoir et l’accaparement des privilèges qu’il procure ont mis ce pays dans un état de déshérence quasi absolu. La mise en pièces de l’Irak, les convulsions qui secouent la Libye voisine eussent été inconcevables si n’avait pas été détruit l’appareil central de coercition ainsi que le segment de l’Armée chargé de la sécurité et du renseignement. L’Algérie qui possède des  frontières communes avec sept Etats est au cœur d’une zone extrêmement sensible, enjeu de conflits géostratégiques majeurs. Les hommes politiques appelés à gouverner ce pays n’ont pas le droit d’occulter ou de relativiser les menaces qui visent notre pays. Ceci dit, l’Armée algérienne exercera les attributions à elle conférées par la Constitution et aucune autre. Mais de sa vigilance, de sa solidité et surtout de son unité dépendent l’avenir immédiat de notre pays et celui des générations futures.
Tags: AlgérieAli MebroukineANPChengrihaTebboune
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