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Accueil Economie & finances Industries

780 millions de dollars/an pour l’importation d’intrants en minerais : Le secteur des Mines en mal de capital-investissements

Par Eco Times
10 octobre 2021
Dans Industries
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4,8millirads DA pour la relance des mines : Booster un secteur en somnolence

 Le secteur des Mines est un domaine peu développé en Algérie. D’ailleurs, en dépit du potentiel important dont recèle notre pays, pas moins de 780 millions de dollars sont déboursés annuellement pour importer des minerais (matière première).

Akrem R

À cet effet, et afin d’en finir avec cette situation, le ministère de l’Energie et des Mines se penche actuellement sur l’élaboration d’une nouvelle loi visant la libération de l’investissement dans le domaine minier. Selon le directeur général des Mines, Mourad Hanifi, la mouture de cette nouvelle loi sera transmise au gouvernement au courant de novembre prochain pour approbation.

En effet, à travers cette nouvelle loi, l’octroi d’autorisation pour l’exploitation des Mines sera simplifié et l’ouverture du champ d’exploration, notamment, pour les opérateurs privés et étrangers.

Ces derniers sont appelés à investir dans ce créneau, en y injectant l’argent nécessaire. « L’Etat n’a pas les moyens financiers nécessaires pour l’exploration qui nécessite beaucoup d’investissements et, également, du risque», a-t-il souligné dans une déclaration à la radio nationale «Chaîne I».

S’agissant de la filière de la céramique en Algérie, cette dernière a atteint un certain niveau de maturation et d’intégration. Toutefois, beaucoup d’intrants sont toujours importés, d’Espagne, notamment.

Dans ce cadre, Raouf Stiti PDG de Batimatec-expo, a souligné à l’adresse d’Eco Times, la nécessité de faire un inventaire des argiles (intrant principal dans la production de la céramique) disponibles en Algérie ainsi que leur classification, nécessaire au développement de cette industrie.  « Une bonne partie des disponibilités algériennes n’est pas répertoriée, notamment les argiles blanches, riches en kaolin et à fine granulométrie, disponibles à Annaba, à Bechar et à Mascara et Mostaganem».

Cette information prend tout son sens lorsqu’on sait que pour obtenir une céramique de qualité, il est quelques fois nécessaire de s’approvisionner auprès de plusieurs sites afin d’obtenir, par un mélange d’inputs, les caractéristiques physico-chimiques attendues» a-t-il, indiqué dans un entretien accordé à notre quotidien. Pour ce qui est des autres intrants, notamment, les émaux, oxydes, colorants, etc. ils sont importés pour la plupart d’Espagne, généralement auprès d’un fournisseur unique, propre à chaque entreprise considérée. Dans ce cas de figure, indique-t-il, il serait propice de constituer une centrale d’importation afin de réduire les coûts d’acquisition de ces substances par le biais de commandes groupées.

Moncef Bouderba, président de l’ACA à Eco Times : « La céramique peut nous rapporter jusqu’à 200 millions de dollars»

L’Algérie accorde un intérêt particulier aux Mines. D’ailleurs, une nouvelle loi est en cours d’élaboration afin d’attirer plus d’investissements dans ce secteur, à travers son ouverture notamment, l’exploration, aux privés et aux étrangers. Selon vous, cette démarche est-elle suffisante pour dynamiser ce secteur ?

Effectivement, il y a plusieurs textes de lois qui ont été adoptés depuis une vingtaine d’années, avec des rectificatives. Mais, il ya aussi la fameuse loi des 51 /49 que l’on considère comme étant parfois un obstacle au retour des investissements dans cette filière, pour la simple raison que les étrangers s’estiment ne pas être traités équitablement. Mais, Il y a, aussi, de leur part, une certaine frilosité à continuer à investir dans le transfert de technologie et des fonds d’investissement qui peuvent relancer la filière des Mines.

Le domaine des Mines est un secteur qui nécessite de gros financements et une technologie de pointe, dont l’Algérie est incapable de prendre en charge, à elle seule. Moi, je dirais qu’il est hors de question que notre pays se lance dans cette aventure sans en préparer le terrain au préalable, en fixant les délais  et en choisissant la meilleure technologie afin de sortir toute cette richesse de terre, et ce, dans le but d’en faire bénéficier tous les Algériens. Donc, une nouvelle loi est nécessaire  pour faire avancer les choses.

La céramique  est l’une des filières du secteur des Mines sur laquelle l’Algérie peut miser afin de diversifier l’économie nationale et renflouer les caisses de l’Etat de devises. Toutefois, des contraintes persistent encore sur le terrain. en tant que président de l’association nationale des céramistes, pouvez-vous nous donner un aperçu global sur la filière et vos suggestions pour la développer davantage ?

Le potentiel est là. Nous avons actuellement une cinquantaine d’unités de production qui sont opérationnelles avec une production qui avoisine maintenant, les 700 000 m2 quand toutes les usines fonctionnent à 100% de leurs capacités. L’avantage qu’il y a dans la céramique, est que des investissements importants ont été consentis dans cette filière depuis une dizaine d’années. Ceci a permis un transfert de technologie nécessaire à l’amélioration de la production nationale en céramique. D’ailleurs, notre production est d’une qualité supérieure, répondant aux normes internationales et qui pourra concurrencer toutes les autres marques sur le marché international. Ainsi, nous détenons  les standards de toutes les certifications internationales qu’on puisse avoir pour exporter. Donc, je dirais que c’est une filière qui pourra apporter beaucoup d’argent. Il faudrait, toutefois pour celà, la soutenir logistiquement et que l’Etat nous accorde une attention particulière afin de nous aider à conquérir des parts dans le marché international.

Sur le plan international, la céramique peut nous rapporter jusqu’à 200 millions de dollars  ou 150 millions d’euros, si, véritablement, il y a une politique d’export sérieuse du  gouvernement algérien pour, notamment, la logistique. C’est-à-dire que les prix soient concurrentiels pour pouvoir pénétrer des marchés africains et moyens orientaux et puis pouvoir casser les prix et se faire une place au soleil. C’est jouable, il faudrait seulement que le gouvernement algérien saisisse cette opportunité pour véritablement lancer cette activité à l’export. Il est aussi important que l’agriculture, et peut nous rapporter gros. Surtout que tout est disponible pour réussir. En effet,  toutes les entreprises activant dans cette filière industrielle sont prêtes à relever le défi. Donc, on attend un signal de la part du gouvernement.

Le climat des affaires et de l‘investissement en Algérie d’une manière générale, est défavorable. La plupart des investisseurs (locaux et étrangers) le déplorent. En dépit des alertes des chefs d’entreprises, le nouveau code de l’investissement n’est pas encore promulgué. Selon vous, pourquoi ce retard et quel sera son impact sur l’économie nationale?   Vos suggestions pour améliorer le climat des affaires et en finir avec les tracasseries administratives et également pour réussir dans la mise en exécution du plan d’action du gouvernement? 

En ce concerne le climat des affaires c’est très compliqué. Les réformes ne sont pas appliquées. Elles restent toujours au  niveau de la réflexion. Les réformes bancaires, douanières, administratives,  le guichet unique, transfert des dividendes, le transfert de capitaux issus de l’exportation, sont toujours en attente. La Banque Centrale algérienne n’a pas compris encore les enjeux, ou ne veut pas tout simplement, comprendre. C’est dommage pour l’Algérie, parce que c’est avec le rétablissement de la confiance, des règles du ju favorables à la production, qu’on peut améliorer le climat des affaires dans notre pays.  Nous en tant qu’opérateurs économiques, nous demandons à ce que nous soyons épaulés et soutenus  par la Banque centrale et non pas d’être une entrave.

En effet, c’est en instaurant une concurrence transparente qu’on pourra consolider la qualité et l’innovation. Ceci ne pourra qu’être bénéfique pour le consommateur algérien et protéger les producteurs locaux qui sont confrontés à la bureaucratie et au manque de réformes bancaires pour consolider la croissance et l’exportation.

Un dernier mot?

Pour conclure, moi je reste toujours optimiste, puisque notre pays dispose d’un potentiel minier important. C’est une bonne chose que l’Algérie s’intéresse maintenant, aux capacités de ses activités économiques pour redresser ce pays, créer de l’emploi, de la richesse et améliorer la qualité de vie de tous les Algériens en donnant la possibilité à tout le monde d’être traités équitablement pour réussir et achever nos projets. Notre économie est en pleine mutation et transformation. Nous devons travailler à instaurer les jalons d’une économie transparente permettant à tout le monde de travailler la main dans la main, afin d’atteindre les objectifs escomptés, à savoir, rendre l’Algérie totalement industrialisée. On a le potentiel pour réussir.

Propos recueillis par Akrem R.

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