La culture du safran en Algérie connait un certain succès et les expériences menées à Khenchela, Tizi Ouzou, Biskra ou à Djelfa par exemple ont été couronnées de succès. Le 1er salon national de la culture du safran d’Oran, est venu à point nommé pour confirmer l’engouement constaté pour ce type de culture. Il faut savoir que l’exploitation du safran est une nouvelle activité qui peut représenter une source de revenus importants pour de nombreuses familles rurales, tant cette épice très prisée en Europe et dans les pays du Golfe coûte, sur le marché national, entre 4 000 et 5000 DA le gramme, et jusqu’à 30 000 euros le kilo en Europe.
Aussi le premier salon national de la culture du safran qui a pris fin samedi à Oran a été couronné de succès à tous les niveaux et réalisé des ventes de ce produit ayant dépassé les prévisions des exposant », a-t-on appris des organisateurs cités par APS
La quantité mise en vente lors du salon a atteint plus de neuf kilogrammes (9 kg) de ce produit qui égale le volume de production de certains pays réputés pour ce genre d’épices, et tous les visiteurs du salon ont acquis ce produit, ce qui explique que les clients ont cette culture de consommation de cette épice et connaissent ses vertus sanitaires, selon la même source.
Le prix du safran a été unifié lors de cette manifestation et estimé à 2000 DA le gramme, a souligné la même source, notant que le prix appliqué n’est pas élevé par rapport à celui pratiqué dans d’autres pays.
L’association algérienne de promotion de la culture du safran entend organiser des salons similaires dans différentes wilayas du pays « pour faire la promotion de ce produit algérien de bonne qualité et le commercialiser ». Elle offre aussi des aides aux universitaires pour réaliser des recherches et thèses sur cette épice présente depuis des siècles, a-t-on souligné, affirmant que des efforts sont déployés pour relancer la culture de cette épice appelée « l’or rouge ».
Le salon a été organisé, sous le patronage du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, par l’Association algérienne de promotion du safran et l’association de promotion de la femme rurale « Main dans la main », en étroite coordination avec la Direction des services agricoles et la chambre d’agriculture d’Oran.
R. R.